Je ne suis probablement pas le seul qui se souvient d’un temps ou le nom EA games était synonyme de jeux de sports, ou Valve voulait dire Crowbar et quand Activision voulait dire plus que Call of Duty. C’était une ère du gaming ou les compagnies s’occupaient généralement de leur propre publishing et qu’un nombre assez élevé de développeur indépendant roulait dans le métier, à vrai dire, toute les boites étaient »indie » dans ces années. Cela n’empêche qu’il y avait tout de même des publisher dans ces années, mais disons qu’ils étaient moins omniprésent et avaient moins de pouvoir qu’aujourd’hui. Mais tout changea, certaines compagnies se mirent à acheter des boites de productions plus petite ou tout simplement sur le bord de la faillite, réduisant donc le nombre de compétiteur potentiel et agrandissant leur part du marché. Peut à peut ces compagnies arrêtèrent même de développer eux-même des jeux étant plus lucratif de les faire produire par des sous-traitants pris dans leurs griffes. Mais ou est le problème ? Les publisher, ayant de plus grandes ressources financière, devrait pouvoir supporter les boites de développement et permettre une meilleure qualité de jeu ! C’est malheureusement le contraire, étant dans un système capitaliste, ces compagnies sont donc rendu à un stade ou la priorité n’est plus le bien être du client mais bien le profit, même si ils ne sont pas tous comme cela bien entendu. Il y a aujourd’hui de nombreux publisher/distributor, mais je vais parler de ceux qui d’après moi sont les plus gros de l’industrie du jeu présentement.
Activision : Commençons donc par Activision, une compagnie qui depuis le tout début est un publisher/distributor de jeux multi-console(PC, consoles, handheld, etc). Initialement, Activison n’avait pas vraiment son mot à dire, ils s’occupaient du publishing et s’octroyaient une partie des profits et s’en arrêtait plus ou moins là. Ils prirent toute leur importance au début des années 90 avec l’acquisition de plus en plus de petites compagnies importante et de la mise en place d’une nouvelle politique favorisant l’exploitation radicale de franchises lucrative à long terme pour écarter la nouveauté et l’expérimentation. Cette pensée apporta donc des lignée de jeux comme Hexen, Tony Hawk, Guitar Hero et le plus important de tous Call of Duty. Le CEO de la compagnie montra ses vrais couleurs à plusieurs reprises lors de discours ou entrevues, résultant donc à une réputation assez mauvaise de sa personne et d’Activision par le fait même.
Electronic Arts : EA était initialement une boite de développement parmi tant d’autres, elle fit son chemin vers le haut et commença finalement à acheter d’autres boites plus petites dans l’objectif ultime de s’approprié leurs propriété intellectuel pour les exploités le plus possible. Suite à de nombreuses acquisitions et une reconnaissance en tant que publisher, la qualité des jeux de EA games commença drastiquement à descendre vers le milieu des années 2000. Cette baisse était principalement dû à des conditions de travailles de piètres qualités(travailler 50+ heures/semaines) et des dates de sorties forcés auprès des boites leur appartenant. Des exemples récent de ce genre de décisions peuvent être vu avec des jeux comme Dragon Age 2 qui semblerait-il fut envoyé sur les tablettes lors de l’alpha test ou encore la sortie prématurée de Warhammer Online il y a quelques années de cela, emmenant le jeu à sa mort presque imminente. Par contre, malgré certaines bavure de la part d’EA, la compagnie laisse quand même un certain lousse aux boites qu’il possède, n’exploite pas les séries et est prêt à prendre certains risques et explorer la nouveauté(voir Mirror’s Edge).
Valve Corporation : Valve est encore et sera probablement toujours une boite de production, ils développent un jeu par année(sauf en 2002) depuis la sortie d’Half-Life en 1998 et vont probablement suivre ce chemin encore longtemps si on se fie à la popularité de ce qu’ils font. En 2002, Valve mis sur pied l’engin Steam, permettant un accès rapide aux jeux de la compagnie et un moyen facile de patch les jeux utilisant l’engin. Valve se transforma lentement et devint finalement un outil de distribution de jeux version digitale. La plupart des grands publisher utilisèrent initialement les services de Valve, pouvant vendre leurs jeux n’importe quand, n’importe ou à n’importe qui. Valve peut contrôler le prix des jeux se vendant sur Steam, permettant de nombreuses MEGASALES!!!!!! de temps à autres(presque tout le temps). Steam est donc un engin de distribution super efficace et un fait même de la publicité facilement. C’est pour ces raisons qu’aujourd’hui de nombreuses boites indie se forment. Pouvant vendre leurs jeux sur Steam à un coût moindre et profiter de cette visibilité auquel des millions de personnes sont abonnés leur offre une chance dans ce marché sans pitié. Cette popularité sembla rendre EA Games jaloux l’an dernier et ils stoppèrent d’utiliser Steam comme engin de distribution digitale pour tout transférer sur Origin, leur appartenant.
Nintendo/Sony/Microsoft : Le Big 3 des consoles. Ils sont présentement les grand publisher dans cet univers fermé et en guerre perpétuelle et le seront probablement tant que leurs consoles seront les seules disponible sur le marché. Nous ne savons pas vraiment ce que la prochaine génération va nous apporter mais je ne crois pas que Nintendo et Microsoft vont bientôt laisser partir ce marcher.
Voici donc ci-haut les compagnies qui ont à mon avis le plus d’influence dans le gaming présentement. Ce sont des compagnies qui sont soit assez vieilles pour contrôler une partie du marcher ou bien qui est précurseur dans un nouveau marché(vente digital). Ce sont ceux responsable généralement de la qualité des jeux auxquels nous jouons, et ce sont aussi eux qui contrôle l’environnement dans lequel ces jeux vivent, ce sont ceux qui emmenèrent les DLC, l’ouverture à tous des jeux via l’abaissement de la difficulté, ce sont eux qui vont profiter de la montée du social gaming, ce sont eux qui contrôle ce navire qu’est le gaming.