Bonjour chers lecteurs, je voudrais aujourd’hui vous parler du très populaire jeu Diablo III que j’ai essayé au courant de la semaine. Si j’avais à résumer le tout de manière concise, je dirais : « Un 60 $ largement gaspillé » tout en prenant évidemment la peine de vous expliquer pourquoi dans les quelques lignes suivantes.
Déjà, vous comprendrez que je suis le genre de personne à détester tout ce qui touche le « Néo-Gaming » ainsi que la facilité nouvellement présente à l’intérieur des jeux depuis quelques années. Je dirais d’abord que le problème est que les entreprises veulent plaire à une majorité de consommateurs apathiques, qui veulent jouer sans se casser la tête, même s’ils n’ont pas beaucoup de choix à faire. La majorité du temps, ces jeux ressemblent un peu à « World of Warcraft » et sont particulièrement fait pour la famille ou les gens qui n’ont pas de connaissances ou expériences en matière de jeux vidéos. Bref, passons au sujet principal, le trop longtemps attendu Diablo III. Je sais bien que je vais me faire détester de plusieurs, ce qui est probablement déjà le cas, mais je ne me tairai pas malgré les insolences (représentatif du problème étudiant en ce moment avec la loi spéciale).
Comme beaucoup, j’ai adoré les deux premiers de la série et j’ai souhaité sans relâche d’en voir un troisième afin de combler un vide en matière de jeux en lignes, car depuis quelques années les nouvelles sorties sont assez décevantes. J’ai trop vu et désapprouvé des « C’est bon parce que c’est Diablo »…et bien non, c’est exactement comme les Final Fantasy, plus la série avance et moins le contenu est intéressant. Les entreprises développent le graphique au détriment du concept, ainsi tous les « fans » qui aiment un jeu que pour son nom sont heureux alors que ceux qui veulent d’excellents fonds en sortent perdant. Mais déjà, regardons les graphismes, car c’est la première chose à quoi pensent les Néo-Gamers. En soi, bien qu’il soit possible de changer la taille de l’écran de jeu, l’effet de zoom nous fait penser à Guild Wars, l’aspect graphique aussi. Les images et traits sont fortement emprunts de League of Legend, apportant peut-être de ce jeu un plus « joli » aspect que son prédécesseur, mais aussi sans conteste un attrait trop moderne pour être semblable à ceux dont s’attendaient les réels fans de Diablo. Même si certains disent que l’air sombre et obscur pesant sur le jeu lui permet de ressembler fortement à Diablo II, je crois sincèrement que non seulement l’animation de celui-ci gâche son aspect visuel mais aussi qu’il l’éloigne plus que jamais de son modèle.
Maintenant, passons aux points importants, le contenu du jeu. Bon, en soi les histoires, les cartes, les monstres et les classes sont réellement intéressants et remplis de potentiels, je ne le nierai pas. Toutefois, les cartes ne semblent pas être aussi aléatoires que par le passé et les donjons se retrouvent toujours, il me semble, aux mêmes endroits, ce qui est assez dommage. Mais alors, pourquoi ais-je une rage insoutenable face à ce jeu ? C’est pour la raison que j’ai énumérée un peu plus tôt, la facilité nécessaire aux Néos-Gamers. Je ne parle pas seulement de la vitesse à laquelle les personnages montent de niveaux et à quel point ils peuvent tuer bien des choses sans trop de problèmes, encore qu’en mode normal ce soit aisément explicable, je parle bien sûr des détails que les bons joueurs remarqueront. Énumérons-les donc dès maintenant, afin de soulager ma peine !
Déjà, aucune barre de raccourci pour les objets, excepté pour utiliser les potions, ce qui est évidemment inévitable puisqu’il faut boire de jolies potions pour ne pas mourir, jusque là ce n’est pas si mal. À ce sujet, puisque les potions se cumulent, il est simple de toujours utiliser le même bouton et ne pas avoir à jouer entre les chiffres 1 à 4 ainsi qu’à souvent remplir les raccourcis afin de ne pas mourir, c’est ici un trait que je déteste, facilitant donc la jouabilité. Ensuite, il n’est plus nécessaire d’acheter des portails pour retourner à la ville, il suffit de se placer dans un endroit calme et d’appuyer sur une touche pour que, trente secondes plus tard, le portail vous soit offert sur un plateau d’argent…en gros, plus de gestion de ressources, la vie de pacha quoi ! Troisième défaut majeur; à la fin de chaque donjon un portail est placé afin de vous permettre de rapidement en sortir sans avoir à revenir sur vos pas, on dirait les sorties automatiques de World of Warcraft, alors que la porte n’est même pas à 30 secondes du joueurs, comblant la paresse de…plus de paresse encore ! Ensuite, il faut regarder l’inventaire du joueur, car il est énorme ! Je suis d’accord avec le fait de transporter beaucoup d’objet, mais un moment donné, nous n’avons pas à trier, simplement à tout ramasser et avoir sur soit près de quarante armure, ce qui dépasse, soyons-franc, les limites du réel. Du coup, le coffre de partage n’est pas énorme, mais il y matière à l’agrandir avec de l’argent. Dans Diablo II, l’argent n’avait pas assez d’utilité et ici il en a beaucoup trop, ça reste tout de même mieux qu’avant je dirais. Par contre, sur le plan d’identification des objets, un clique de droite et c’est terminé, pourquoi alors les laisser inconnus à la base ? Si nous excluons les potions, diverses boules d’énergies apparaissent sur les monstres morts afin de vous remplir d’énergies sans que vous cherchiez une méthode de vous sauver : faisons du sur-place, tuons ce qui nous attaque, soyons guéri sans savoir pourquoi, continuons notre combat gagné d’avance. Le problème vient, une fois de plus, de la gestion des ressources qui ne semble plus exister chez Blizzard depuis près de 10 ans. Ensuite, le mercenaire que vous avez meurt ? Pas de problème, donnez-lui 30 secondes et il revient magiquement à la vie pour continuer son aventure, aux ordures les difficultés, à quoi sert de faire attention ? L’aspect probablement le plus grave et manquant au jeu est celui des statistiques ! Effectivement, monter de niveau permet au joueur d’être un peu plus fort et résistant, mais impossible de placer de statistiques, de monter adéquatement ou non un personnage ou même d’atteindre un niveau X d’une statistique ou porter ou non un objet, tout est calculé en fonction du dit niveau. Oui bon, il y a quelques tas d’os par-ci par-là, des autels un peu partout et les monstres sont souvent les mêmes qu’avant, un peu normal pour conserver l’univers, je vous l’accorde, ce pourquoi cette raison tire aussi bien vers les bons que les mauvais côtés. Pour les habiletés, là aussi ce n’est pas charmant, car déjà ils sont déblocables encore une fois par niveaux, la majorité doivent se suivent et n’apportent pas de possible personnalisation de personnage. En soi, c’est plutôt une continuation logique des choses, vous prenez ce que vous venez de débloquer, parce que c’est plus fort, voilà. Si cela n’était pas suffisant, il n’est possible que de placer les habiletés par catégories pour les enchainer en fonction d’un laps précis exactement comme dans World of Warcraft. Les téléporteurs sont trop nombreux et facile à trouver, nous pourrions croire à une copie conforme des vieux « Buldurs Gates », excellent jeu pour son temps, alors qu’ici, le joueur peut se retrouver facilement sans avoir à marcher durant quelques plaines en recherche d’un portail peut-être inexistant. La mort, qui en aurait peur ? Vous revenez à la vie avec tous vos objets et en plus, au début de la carte où vous étiez, quel rabais en matière de facilité, sans perdre d’objets ou d’or. Au sujet de ces cartes, elles sont pas mal plus petites que dans Diablo II, vous permettant d’arriver plus rapidement à l’endroit désiré. Encore à propos de la difficulté, je n’ai jamais eu à utiliser de potions encore et je viens de tout juste tuer « Le Boucher » (très classique, mais indispensable) avec un environnement excellent où plusieurs plaques au sol prennent feu pour vous blesser. Malheureusement, deux puits de vie sont présents et se régénèrent rapidement. Pour les quêtes, je crois que le « hic » est qu’elles apparaissent souvent sans qu’on comprenne pourquoi et sans réel fondement, c’est dommage. Évidemment, d’autres défauts pourraient se retrouver ici, tels que les habiletés douteuses, le manque de polyvalence des classes et le système de parties en multi-joueurs…nous allons les laisser à ceux qui veulent bien les critiquer à ma place, aussi rares soient-ils !
Évidemment, le jeu a de bons côtés et il faut bien lui donner. Déjà, les animations sont intéressantes et les autres personnages permettent une bonne interaction avec le jeu, aussi bien pour les marchands que pour les histoires. La possibilité de créer des armes et armures est aussi nouvelle et apporte quelque chose qui manquait aux deux précédents jeux. Le fait d’aborder des monstres et des cartes représentantes du passé permet au joueur de bien reconnaitre l’environnement du jeu et de s’adapter sans problème pour ensuite interagir avec ce-même environnement à l’aide d’objet placé à des endroits stratégiques. Ces bêtes, elles, frappent souvent forts et forcent le joueur à faire un peu plus attention pour ne pas être tué en seulement quelques coups, ce qui permet de compenser l’accès à tout ce que le joueur désire. Bien que l’aspect d’équipements soit simple, la comparaison de l’objet sélectionné avec celui équipé permet une analyse rapide et intelligente. Probablement qu’encore une fois, une extension viendra forcer l’ajout de classes plus originales et d’un nouvel ajout de cartes. La teinture, les araignées écrasées et les pygmées aussi sont assez remâchés des autres jeux, mais ils sont tout de même divertissants dans celui-ci. Les livres et journaux peuvent sembler lourds pour plusieurs, mais ils poussent au moins l’histoire un peu plus loin. Tous les « Achievements » sont sympathiques et lourds à la fois, c’est selon le joueur…disons que les Néo-Gamers aiment qu’on les félicite sans arrêt. Finalement, lorsque vous mourrez, vos objets perdent 10% de durabilité…seul avantage de faire gaffe où ont mets nos pieds ! Pour ceux qui adorent s’amuser avec l’environnement (je ne parle pas ici d’un mélange de naturiste et d’autres choses), il est vrai que l’action embelli, toutefois Diablo III ne nous offre que quelques piliers qui tombent et du bois empilé un peu n’importe où.
Bref, à mon avis, Blizzard n’a plus envie de créer des jeux magiques où le contenu gagne sur les graphismes et où les joueurs recherchés sont ceux qui vont créer leurs personnages personnalisés tout en chérissant certaines zones, mais bien les Néo-Gamers, ces objets du Diable. Le jeu en soi reste amusant et mérite son aventure en monojoueur, sans plus. Je dirais finalement que la popularité de ce jeu est dû à une trop longue attente et que son résultat est mort avant-même d’éclore sur nos écrans.
Salut Maxlam, j’ai apprécier ta critique même si il y a certaines choses qui me déplaisent.
Je suis d’accord avec toi sur le fait qu’il est plus facile et plus accessible.
Pas d’attribut a choisir et nous avons tous les skills disponible.
Pas de tp nécessaire pour townportal.
Seulement le jeu, je crois, a évolué dans un sens différent de D1 et D2 sans être si négatif.
Oui la prise en main est ridiculement facile, le niveau normal est très aisé et les potions sont presque inutile mais ils ont tout de même ajouter le niveau inferno qui est fait pour les gamers les plus sérieux et fans de la série.
Maintenant, le gear et la sélection d’un spell kit sont les seules choses qui peuvent différencier ton personnage d’un autre. Ca parait bizzare mais je commence a croire que D3 vaut tout de même la peine et qu’il fonctionnera aussi bien.
Et j’ai surtout hâte de voir l’évolution de l’ Auction House ainsi que de l’économie en général dans D3.
Raphael
Déjà, j’aurais précisé qu’il s’agit surtout ici d’une critique envers la facilité du GamePlay et non pas le jeu ou les monstres en général, car pour l’histoire et pour le niveau cauchemar, l’aspect difficile est là.
Oui le jeu a évolué au sens où il respecte une grande partie des joueurs (Néo-Gamers) qui vont payer pour faire de Diablo III la nouvelle « Vache à lait » de Blizzard.
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