Eh oui chers lecteurs, je suis de retour plus tôt que prévu comme prévu (ça part raide…). Je tiens d’emblée à saluer LydiaDG qui partagera avec moi la case du jeudi (TMB – Thursday Morning of Bullshit). J’espère que son expérience, son sens de l’humour et le fait qu’elle est une femme (simplement) pourront apporter « une coche de plus » à notre magnifique blogue. Je suggère d’ailleurs qu’elle mette une photo d’elle-même dans son premier article, pour que l’auditoire soit à même de juger l’étendu de son talent d’écriture. Voilà, bienvenue LydiaDG.
Là c’est le bout où je fais une référence douteuse à un écrivain de Science-fiction sans aucune raison apparente :
Stop dreaming of electric sheeps you damned android – RTR est sur le point d’être ouvrable, touchable voire même sentable, pour les nostalgiques. PRE-RELEASE!! Pour la plupart, il s’agit d’un événement à ne pas manquer et/ou plusieurs événements, tout dépendant du temps de sommeil que vous jugez nécessaire d’avoir sans gâcher votre niveau de jeu. Des trucs ont déjà été donnés pour bien réussir au Pre-Release dans un article précédent et je suggère fortement cette lecture à quiconque veut se présenter à son « gamasin » du coin et désire peut-être bien performer.
Après cette longue entrée en matière qui, soit dit en passant, n’est pas mon introduction telle que le système scolaire la conçoit, j’aimerais, pour cette semaine, aller un peu plus en profondeur, là où nous ne sommes pas encore allés pour ce set. Je dirige bien entendu mon radar, comme l’indique le titre, vers le cycle des Guild Lords: histoire et cartes.
Comme lors de notre précédent passage sur le plan de Ravnica, les Guildes ont chacun un leader qui les représente. Suite aux événements du Decamillennial, plusieurs anciens leaders ont trouvé la mort et ont été remplacés à la « va comme j’te pousse », par de nouvelles graines toute fraîches. Voici les leaders de cette deuxième édition de Ravnica, ainsi que les cartes qui sont à leur effigie :
Niv-Mizzet
C’est le leader des Izzet et aussi un parun. Il est à son poste depuis plus de 10 000 ans. Comme je l’ai mentionné brièvement dans mon précédent article, ce n’est pas le genre de gars très verbal. Il juge son intelligence bien au-dessus de la moyenne et il agit comme tel. Dans les événements de l’ancienne Ravnica, il a complètement disparu après avoir tué deux Nephilim, simplement par désintérêt et non pas car il était à l’article de la mort. L’idée saugrenue qu’il puisse être un planeswalker a d’ailleurs fait couler beaucoup d’encre et de salive (la mienne y comprit, misère).
Sa carte est puissante et ses habiletés, intéressantes. Par contre, plusieurs d’entre nous préfèrent toujours l’ancienne version Niv-Mizzet, the Firemind, et ses possibilités de combo. Comme disait Ze-Viking : « Firemind va rester mon commander mais, le plus drôle là-dedans, c’est que je vais pouvoir les mettre sur le board en même temps».
Isperia
Ce nouveau leader des Azorius était un général puissant lors du précédent opus. À la mort d’Augustin, alias le petit coquin, la place vacante était brûlante due à l’ambition quasi-dictatorial de ce défunt leader Azorius. Isperia étant un sphinx, ses buts personnels ne concordaient pas nécessairement avec la place bureaucratique qu’il aurait à accomplir. Il s’est bien évidemment laisser convaincre.
Sa nouvelle apparence est relativement plus intéressante que lors du précédent passage et sa capacité est également plus intéressante en commander qu’en construit. C’est une bonne carte balancée qui damne le pion de façon spectaculaire à Droskgol Reaver. Il va possiblement être surtout vu sur les kitchen table games.
Jarad
C’est le frère de l’ancienne leader Golgari Savra, une des participantes dans l’attentat du Decamillenial. L’histoire de l’ascension de Jarad est surprenante. Après avoir essayé de récupérer son fils volé par les Rakdos pour le rituel d’éveil du démon sans succès, il trouva la mort et se ressuscita lui-même d’entre les morts, devenant ainsi une liche-zombie. Sa suprématie sur le clan des Golgari ne fait plus aucun doute.
Sa carte est superpuissante et verra certainement du jeu en construit. Même si son bonus +1/+1 fonctionne un peu à reculons avec le Scavenge, son activated abilitie rend plus que justice à la mécanique de sa guilde. Sa dernière habileté est comme un regenerate permanent, quoique un peu coûteux. Un excellent leader qui verra du jeu.
Trostani
Mat’Selesnya, le parun de Selesnya est présentement dans un sommeil très profond. Szadek, le parun de Dimir maintenant décédé, a essayé d’avoir sa tête durant le decamillenial, ce qu’il a en partie réussi. Trostani la remplace durant son coma, continuant dans la même veine que sa prédécesseure, dans cette guilde/religion.
La carte est très balancée et le art work est superbe. Les deux habiletés se complètent à merveille et le coût à investir semble honnête. Je ne suis pas certain par contre que nous la verront en construit, le « gagnage » de vie n’est pas un atout très prisé. Pour ce qui est des decks tokens, ils sont un peu plus rapides que le « 1GW tap pour ajouter un dude » les aident à gagner rapidement. Un seul mot : Commander!
Rakdos
C’est le leader incontesté et le Parun du Cult of Rakdos. Lors de la signature du Guildpact, c’était plus par crainte de son pouvoir imprévisible que par son influence que les autres parun lui demandèrent de signer sur la « tite » feuille. C’est un démon absolument immonde, qui change d’idée toutes les deux secondes et pour qui la mort est une futilité.
Sa nouvelle carte est cent fois meilleure que la précédente. Son drawback de coût est minime comparativement à certaines autres cartes (comme le echo par exemple) et il ne nécessite aucun sacrifice de créature à l’upkeep non plus (Lord of the Pit et sa descendance). En plus, on rajoute un bonus selon les dégâts faits dans le tour qui n’est pas vraiment utile, sauf en commander. Une 6/6 flying trample pour 4 le fait suffisamment pour être jouer.
Voilà pour cette semaine. J’espère que vous avez apprécié ma petite analyse. J’essaierai de faire de même lorsque Gatecrash aura révélé ses cinq Guild Lords. C’est un rendez-vous (prononcé à l’anglaise, évidemment).