Si il y a bien une chose que je déteste de nos jours, ce sont les sites de nouvelles et de Review de jeux vidéo. Vous savez, ces sites assez gros, comme Gamespot, Gametrailers ou encore IGN ? Mais pourquoi je ne les aime pas ? Probablement car, de nos jours, ils ressemblent de plus en plus aux médias de masses que l’on retrouve à la télévision ou dans les journaux. Ils ne sont pas là pour nous faire parvenir toute l’information sur les jeux vidéo ainsi que de l’univers qui l’entoure, tout cela en restant le plus neutre possible, au contraire, ils sont de plus en plus concentrés sur ce qui est mainstream. Ils sont corrompus par les gros de l’industrie et font leurs reviews en conséquence du montant qui leur ont été payé pour les produire.
Le meilleur exemple de la corruption est lors de la sortie du premier Kane & Lynch. Gamespot furent payés un bon montant pour faire un review positif du jeu, et l’un des senior reviewer de la boite, Jeff Gerstmann, lors de l’écriture du review, lui donna une des pires notes que le site ait pus voir de son existence. Cela ne pris pas beaucoup de temps pour que l’article soit enlevé du site et que Gerstmann se retrouve sans emploi, remercié du temps investi chez Gamespot.
Ce fut le premier signe indiquant la mauvaise tournure du journalisme en gaming. Depuis ce jour, tous les sites de journalisme fonctionnent plus ou moins de la même façon. Ils créent un énorme hype autour des jeux plus mainstream et assurent donc de bonnes ventes pour ces jeux ainsi qu’un Bandwagon extraordinaire. C’est le cas lors de la sortie de tous les Call of Duty, les Halo, les jeux de Blizzard, le dernier Mass Effect, ainsi que Swtor. Ce fut le cas avant la sortie de Guild Wars 2 et ce sera probablement le cas pour la plupart des prochains jeux populaires. Un peu de publicité pour les nouveaux jeux, je n’ai rien contre cela. Mais quand la publicité excessive n’est faite que pour les jeux de celui qui paient le plus et que les journalistes forcent de bonnes côtes à ces jeux, j’ai vraiment l’impression de lire le journal de Montréal et de me faire brainwashé comme un simple idiot.
Bien évidemment, cela ne fonctionne pas vraiment sur moi. Je suis conscient de mes achats et je me fais rarement embobiner dans un jeu parce que je le vois partout sur les internets. Si c’était le cas, cet article serait probablement sur la dernière expansion de World of Warcraft. Par contre, cela fonctionne sur la troisième génération de gamers, celle qui est majoritaire, qui n’a pas vraiment connu le gaming pré-Modern Warfare et qui ne demande que des jeux faciles à comprendre, très mainstream et qui sont accessibles pour tous. Vous savez, le genre de jeux sans contenu qui est facilement recyclable à tous les 12 mois, vous savez, tous ces jeux à grande échelle sortant de nos jours ? Je trouve aussi cela très triste lorsque je lis des articles produits par des médias à grandes échelles classiques qui font une analyse banale et amateure sur des jeux.
Prenons cet article par exemple, article se trouvant dans le Wall Street Journal, vous savez, cet espèce de Journal de Montréal américain ? Je vous conseille de lire l’article.
http://blogs.wsj.com/speakeasy/2012/09/18/game-theory-borderlands-2-fails-to-cross-ove/
Dans cet article, ce père de famille et journaliste nous fait part de ses conclusions à propos de Borderlands 2.Voici tout ce qui me dégoûte de son analyse.
Dès le départ, il fait l’erreur de comparer Borderlands à des jeux comme Halo et Call of Duty. Mis-à-part qu’il y a des armes à feu dans Borderlands, aucune autre comparaison n’est possible ici. Ne pas comprendre ce sur quoi nous sommes en train d’écrire, c’est un très mauvais départ.
Viens ensuite le moment ou notre expert explique que le jeu n’a pas les éléments nécessaires pour être un FPS en 2012. Que veux-tu bien faire d’un jeu n’ayant pas d’environnement compétitif en ligne, Black Ops 2 va offrir un mode incluant 6 équipes de 3 joueurs en même temps, 18 est un beaucoup plus grand chiffre que 4 vous savez ? 18 > 4, donc Cod < Borderlands 2.
Adam (l’écrivain) trouve ensuite important de spécifier que le jeu était probablement créé pour toucher les joueurs mâles de 18-35 ans, vous savez, comme tous les jeux d’action ? Il montre ici son expertise dans le domaine en démontrant ses connaissances sur l’univers de jeux vidéo.
Il vient ensuite parler de l’histoire du jeu, élément assez important dans un jeu comme Borderlands. Par contre, pour le faire, il doit se situer avec l’aide de Wikipedia… Oh god…
Il donne ensuite des minor spoilers sur le jeu tout en insultant l’un des personnages les plus populaires de la franchise (Claptrap). Je ne suis pas fan de Claptrap, mais je suis conscient qu’il est bien aimé des joueurs.
Viens ensuite une nouvelle comparaison avec Call of Duty, parlant cette fois-ci des contrôles des deux jeux, qui sembleraient très similaires.
Viens ensuite la dernière balle, qui d’après moi est celle qui a touché le mieux. Le moment crucial ou il compare Borderlands 2 dans la »20$ impulse bin » auprès de hits comme Nascar : Unleashed.
Nascar motherfucking Unleashed. Un classique de la course automobile !
Malheureusement, ce genre d’article, aussi superbe puisse-t-il être, est commun lorsque vous allez chercher vos informations sur les sites à grande échelle. Et c’est ce genre d’article qui définit la troisième génération de gamers, qui influence leurs achats et qui influence les achats des parents voulant acheter de nouveaux jeux à leurs enfants. Je ne sais pas dans quelle direction se dirige le gaming, mais je sais que cette troisième génération, le Néogaming, ne semble pas prendre un chemin intéressant pour les joueurs à la recherche de contenu et de nouvelles expériences de jeu.
Pour ceux qui se demandent la raison du retard de cet article, semblerait qu’un week-end de Pré-Release à jouer à Magic:The Gathering, ça claque une personne !
Mes jeux préférés ont toujours un score de 8 à part GTA, parce que les grosses boites se font pas payer mais sont bien obligés de les reconnaitre.
Le lien pub – score est tellement évident, souvent les gens se plaignent de l’incohérence entre la review et le score (Ah game had some majors issues, 9,7!)