Bon, bon, bon. Je dois vous parler de quelque chose. En ce 27 décembre, où la neige atteint mes hanches et où je me dis que je ressortirai pas de mon appartement avant avril, je suis plutôt en panne d’inspiration.
Je me fais un chocolat chaud, extra crème fouettée et je vous reviens avec un sujet… Je dois avouer que depuis le 15 décembre, je ne suis sortie de ma tanière que pour remettre des travaux… et jouer à scion.
Scion, c’est le jeu de rôle épique par excellence. On incarne un enfant de dieu de la mythologie de notre choix (entre le panthéon grec, haïtien, japonais, aztèque, scandinave et égyptien), dont le but ultime est de devenir dieu. L’ambiance est génial, il est facile de mettre en scène la fatalité du destin et la cruauté des dieux, qui utilisent les humains à leur propre fin.
Ma maître de jeux est une excellente metteur en scène et conteur. Elle nous a concocté une game où la montée flamboyante et la déchéance des héros étaient au premier plan.
Le système est intuitif et très libre. Il est facile de s’inspirer du jeu pour faire ce qu’on en veut et c’est ce qui m’a plus dès le début. Il y a peu de règles et le maître de jeu peut rester aussi créatif qu’il le souhaite.
Par contre, il s’agit d’un jeu de première édition, et il est clairement dé balancé. Il n’est pas fait pour que les joueurs deviennent demi-dieux et il a fallut se faire plusieurs règles maisons pour améliorer le jeu et sa fluidité.
Je vous le conseille. Maintenant, j’hiberne.