Je vous ai déjà parlé de ma passion des jeux de rôles. Je vous ai aussi déjà parlé de ma passion pour les larps (live action roleplaying game) et je vous ai averti que, dans un souci de paresse, j’étais une pluggeuse éhontée. Je mélange amoureusement, en cette période pré St-Valentin, les trois aujourd’hui.
J’ai un groupe d’amis qui, sous le nom de l’Atelier des loisirs, font un TSN (Terroris Sine Nomen) à l’ancienne prison de Trois-Rivières. le scénario est le suivant: après un temps qui semble infini, vous vous réveillez en prison, vide, sans souvenirs excepté le sentiment qu’il y a quelque chose de surnaturel dans les environs… Avouez, hein ! Ça peut juste être génial. Je vous ai fait un rapide résumé, là, mais l’introduction officielle est mieux encore. Une ambiance cthulhuesque, une ancienne prison, toute une fin de semaine, que voulez-vous de plus ?
En plus, je suis actrice dans cette merveilleuse activité. Je vous laisse ici le lien vers l’évènement où vous pourrez être invité au groupe si vous êtes réellement intéréssés :
https://www.facebook.com/events/589974381029647/ .
Pour les points techniques, l’évènement est du 15 mars, 19hre au 17 mars, 9hre. Le prix d’entré est de 55$ et comprend l’hébergement, dans la prison. Vous pouvez payer en personne ou par paypal, premier arrivé, premier servi. Je vous y veux.
Parce que je vous veux vraiment, voici le vrai synopsis :
Vous marchez dans les décombres d’une vaste cité cyclopéenne. L’architecture est telle que vous ne sauriez identifier son inspiration; probablement indéfinissable pour l’oeil humain non exercé à la tâche. Érigée vers les cieux, ces arches et ces titans défiant la gravité sont tous formés des mêmes matériaux sombres, peut-être du basalte mais vous ne sauriez en être certain. De vastes avenues abandonnées circonscrivent cette cité noire telle une vulgaire cicatrice défigurant un visage balafré. La démesure est telle que vous en perdez le sens des réalités. Vous arpentez ces rues désertes sans savoir où vous allez et vous ressentez un vaste sentiment d’abandon, comme si vous étiez dans une abîme cosmique où le temps est figé. Un sentiment d’urgence vous envahit. Vous êtes menacés. Mais par quoi? Par qui? Vous ne sauriez le dire. Et c’est à ce moment que vous percevez la scène derrière le rideau, que vous percez le voile de l’intangible pour émerger du sommeil comateux dans lequel vous êtes plongés depuis si longtemps. Autour de vous des dizaines d’autres détenus semblent s’éveiller, certains étant plongés dans ce sommeil artificiel depuis probablement plus longtemps que vous. Mais qu’est-ce que le temps lorsqu’on ne saurait le définir?
Enfermés depuis quelques minutes, quelques années ou quelques décennies; vous n’arrivez pas à vous rappeler. Pas plus que vous ne parvenez à vous souvenir de cette vie d’autrefois avant le cauchemar. Vous vous raccrochez aux autres détenus présents autour de vous; des visages humains, enfin! Peut-être aurez-vous l’opportunité de retrouver la mémoire, un jour, mais pas ce soir. Ce soir vous plongerez de nouveau dans le cauchemar, dans ce paradoxe temporel. N’Est-ce pas ainsi à chaque soir? Survivre une nuit de plus pour croupir dans une prison dont vous ne pourrez vous échapper, victimes de tortionnaires sans noms et aux visages indéfinis? Mais ce soir, le destin pourrait bien vous amener sur un chemin différent…