Bonjour chers lecteurs ! Comme plusieurs devez le savoir, je suis un grand amateur d’échecs (le jeu sur échiquier, ça va de soi) et je m’y débrouille plutôt bien. La mode semble m’avoir suivi et s’être rependu à quelques endroits stratégiques tels que des magasins spécialisés dans les jeux de société. D’un point de vue historique, son origine vient des Indes et avec le transport par les Arabes, il est devenu à la fois (en Europe) le jeu européen que nous connaissons aujourd’hui ainsi que (En Asie) le Shôgi dont je parlerai un de ces jours.
Déjà, je ne parlerai pas ici des règles élémentaires à savoir comment déplacer les pièces. Si certains d’entres-vous ne connaissent pas les deux déplacements spéciaux, soient le roque et la prise au passant, vous devriez regarder sur internet pour en connaitre les spécificités qui, souvent, échappent à la moyenne des joueurs. Il existe plusieurs échiquiers avec des matériaux et des thèmes particuliers, mais les jeux de bases sont beaucoup plus adéquats pour s’améliorer afin de non seulement mieux cerner les pièces, mais aussi pour se préparer au contexte des tournois, que vous vouliez en faire ou non. De nombreux jeux se retrouvent sur des consoles ou sur l’ordinateur, des sites internet permettent d’affronter d’autres joueurs ou encore de lire des tutoriels, des variantes vous offre de jouer à trois, etc. L’important est que vous restiez le plus neutre possible sur le style de l’échiquier, que ce soit sur un plateau ou sur un écran, qu’il soit en deux ou trois dimensions.
Kasparov, Kramnik et Carlsen sont des noms qui ne vous disent rien ? Ce n’est pas grave, mais il est toujours utile d’apprendre en regardant jouer les meilleurs que soit. Vous ne voulez pas lire de la théorie ? Parfait, alors pratiquez et retenez vos bons et mauvais coups. Au contraire, vous avez envie de lire de la théorie ? Attention, sans assez d’expérience, elle ne servira à rien et à l’inverse, elle nuira à votre jeu puisque vous oublierez les possibilités au détriment des théories. Vous devez jouer contre des moins bons que vous, des gens de votre calibre ainsi que des forces de la nature, l’important est de jouer, point. Évidemment, réfléchir et mémoriser sont des éléments primordiaux et chacun peut les développer, il suffit de se donner du temps et surtout de l’intérêt. C’est précisément cet intérêt qui vous permettra de vous améliorer.
Le système de ELO calcule votre côte selon vos victoires et vos défaites, il permet donc de définir qui sont les joueurs nationaux et mondiaux. Pour le moment, ignorez-là et contentez-vous d’expérimenter. Que ce soit avec les ouvertures, les développements ou les finales, vous devez tenter de maitriser les trois différents angles d’une partie. La question du chronomètre est aussi importante, car le temps permet non seulement de se préparer encore à une ambiance plus sérieuse qui, sans cela, gâcherait entièrement vos apprentissages, mais il permet aussi de vous pousser à réfléchir plus vite. Que ce soit avec des formats de lentes en 30 minutes, de semi-rapides en 15 minutes ou en blitz de 5 minutes, votre type de jeu s’améliorera sans cesse beaucoup plus que durant une partie sans chronomètre. Évidemment, si vous êtes intéressé comme moi par les bullets de 1 minute, vous devez prendre le jeu comme divergeant des échecs, car ce type de format gâche les compétences d’un joueur plus lent : c’est de comparer les dames avec les échecs, deux choses totalement distinctes avec leurs règles et méthodes précises.
Voilà qui devrait suffire aussi bien aux débutants qu’aux intéressés pour bien commencer à se préparer mentalement à entamer l’ascension des échecs. Vous pouvez noter vos parties et trouver un joueur particulier avec qui vous entrainer. Évitez l’alcool ou autres substances pour améliorer votre jeu et surtout, jouez vos parties jusqu’à la fin, la différence entre le Pat et le Mat vient changer la donne.