Bonjour chers lecteurs ! Eh oui, cette semaine encore se poursuit ma course infernale pour vous guider sur quelques points importants concernant la maitrise des échecs. Comme je l’ai dit lors des semaines précédentes, je ne prétends pas pouvoir vous enseigner toutes les subtilités de ce jeu, mais bien seulement de vous en pointer les éléments importants. Recommençons avec le commencement, c’est-à-dire les éléments à retenir : la mémorisation des coups que l’adversaire peut faire pour préparer notre prochaine attaque, l’expérience permettant de comprendre si certaines positions peuvent devenir avantageuses ou non et finalement, l’intérêt porté à votre amélioration vous permettant de vous surpasser ! 
Les jeunes sorciers que vous êtes souhaites vivement apprendre des nouveautés sans pour autant réellement maitriser la base…elle est là, la problématique, car bien que vous savez déplacer des pièces, les comprendre et déduire le meilleur coup que l’adversaire peut jouer, cela ne suffit pas ! En effet, les deux précédents articles permettent aisément de réfléchir sur la théorie sans pour autant la lire, car c’est elle qui rendra concrète vos expériences ainsi que vos parties. Quoi qu’il en soit, libre à vous de lire ou non ces articles au complet et d’en espérer quelques innovations.
Débutons donc avec de la nouveauté, justement ! Je vais vous donner aujourd’hui une rapide analyse personnelle d’une partie :

Cette partie, trouvée complètement par hasard sur notre ami Google fera l’objet de notre réflexion. Premièrement, qui a l’avantage des pièces ? Le blancs n’ont perdus qu’un pion et qu’un fou…il semble en être de même pour les noirs, pardi ! Du côté des pièces, l’avantage est inexistants, non seulement parce que les joueurs ont les mêmes mais, en plus, leur fou restant est sur une case noire. Deuxièmement, ce qui doit être considéré en premier lors d’une partie assez développée, il faut juger de la position. D’un coup d’œil rapide, nous dirions que les blancs sont mieux positionnés pour attaquer; ils agressent déjà un cavalier adverse, la reine et les deux cavaliers sont en troisième ligne…toutefois, le roi est dans une position risquée, il suffirait qu’une tour ou qu’une reine se positionne sur sa ligne en retirant la tour en A1 pour peut-être mater sous peu. Les noirs perdent effectivement du terrain, car non seulement leur roi est sur un terrain plus dégagé, mais leur tour en H8 ainsi que leur cavalier en F7 sont grandement restreints. Les blancs ont donc un léger avantage offensif, mais ils doivent garder un œil sur leur roi.
Lorsque nous parlons du « trait aux… », il s’agit du tour à jouer. Dans notre cas, si le trait est aux blancs, ils peuvent aisément déplacer leur cavalier en D5 pour augmenter la pression sur l’adversaire, coupant le noir et la reine adverses par un pion et une reine. Le cavalier noir en D4 n’est pas une priorité, il ne peut pas se déplacer sur une case avantage et en retirant le cavalier blanc en question, si le pion en E4 venait à bouger, ce serait la perte du cavalier adverse. Si, à l’inverse, le trait est aux noirs, ils devraient rapidement prendre contrôle du corridor E (la colonne) qui est bien fermée par un pion protégé par son confrère. Évidemment, le noir avancerait la tour en H8 vers E8 pour la sortir de son coin et ainsi contrôler la colonne entière. Les blancs, bien que leur position leur permette une attaque gratuite, ne peuvent espérer s’en sortir sans que les noirs fassent un gambit (un échange de pièce), que ce soit pour l’avantage de la position ou de la pièce mangée.
Cette simple analyse rapide permet de concevoir le jeu différemment, car souvent, c’est vous qui vous trouvez à jouer une de ces deux couleurs sans savoir quels sont les meilleurs coups à jouer tellement la position semble neutre et stagnante.

Si quelque chose est certain, c’est que vous ne devez jamais gaspiller un tour. Avancer un pion parce que vous ne savez pas quoi jouer est une erreur fatale, non pas que l’ascension des pions soit une quête mineure, bien au contraire. Dès vos premiers tours, ne retournez jamais sur vos pas, sauf si avis contraire, ce serait de perdre encore là un tour face à votre adversaire. Ne sous-estimez jamais les cavaliers, au contraire, prenez toujours en compte dans vos calculs et déductions qu’ils peuvent allez dans maintes directions sans faire attention aux pièces, alliées ou ennemies, cette force est immense. Je terminerai cet article par l’expression suivante : dans le doute, agis. Du moins, pour vos parties expérimentales, si jamais vous avez un doute sur un coup que vous croyez potable, faites-le et réfléchissez ensuite sur la réponse adverse…peut-être est-ce lui qui a fait une erreur ou avait omis une telle réponse !
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