Cette semaine je voulais parler du nouveau Bloc Theros et résumer en sommes ce que j’avais lu sur les internets (la majeure partie de la compilation se trouvant ici pour les désireux),
Mais, le goût n’y était pas…
C’est que, à la lecture de l’article de M. Gilles Gélinas de cette semaine, je me suis posé des questions.
Un amas incertain, encore naissant, mais…
Ça m’a rappelé l’autre article d’avant, l’article sur la qualité des F2P, et d’autres questions se sont amenées.
Un sens vibrait, brièvement, comme en écho
Celui de Zeviking de cette semaine a littéralement fini d’ouvrir les valves (valv-e lol) pour me remettre en question sur mes ambitions passagères et sur mes tendances de gamers en général. Je veux dire par là que le jeu dont il me parlait (que j’avais vu aussi en action le vendredi d’avant) m’a teasé d’aplomb et que je suis tombé dans cet état second du I want it so badly. Dans mes yeux se lisait : Rogue Legacy.
Intermède — J’aimerais prendre le temps de rappeler (ou d’énoncé pour les inconnus) mes quelques attraits ou ce que je recherche dans les jeux vidéo.
– J’adore les vieux jeux, mais pas autant que Maxlam.
– Je suis le Single Player guy.
– Je suis le gars qui ne passe par-dessus aucune cinématique et qui suit l’histoire du tout au tout
– Je ne n’utilise des cheats qu’une fois le jeu terminé
– Je suis nostalgique, je reviens beaucoup sur mes jeux (beaucoup)
– Mon budget est un peu au-dessus de celui de Gilles, mais très en deçà de Zeviking
– Magic reste ma priorité hobbyaire (et monétaire, du même coup)
Fin de l’intermède
Rogue Legacy
J’étais dans ce mode second de gars qui veut quelque chose et que l’image suivante résume très bien
On était le matin et je me trouvais au travail. Comme le jeu n’est pas encore disponible sur X-box Live, mon plan de match était très clair pour la soirée : remettre sur pied mon ordi, aller sur Steam et voilà. Je me suis retenu d’aller voir des vidéos ou tout autre truc sur le jeu, pour me garder du stock à découvrir toute la journée et une fois rendu chez moi j’ai ……..
Comme vous pouvez le constater, je ne vomissais AUCUN arc-en-ciel, pour la simple et bonne raison que mon ordinateur n’était plus.
Une mort longtemps annoncée que je me refusais d’admettre.
Je ne l’avais pas utilisé de façon intensive depuis environ 6 mois, ne m’en servant que pour aller sur fasseebouc ou pour loader des articles ici (hehe), me servant exclusivement de mon ordinateur au travail pour faire me promener sur les internets.
Bref, pour je ne sais quelles raisons, mon ordinateur semblait infecté. Une lenteur incompréhensible, des bogues et messages d’erreur qui s’accumulaient…
Je l’ai donc amené chez mon réparateur d’ordi (je ne suis pas ultra-callé comme vous tous, désolé) et j’attends toujours. Par la bande, je me suis rendu compte que ma souris ne fonctionnait qu’à moitié.
Où je veux en venir avec cet étalement de mes malheurs, c’est qu’un simple petit jeu inoffensif comme Rogue Legacy m’a amené loin dans ma réflexion. Je ne veux pas dire par là que j’ai dû faire réparer mon ordi par sa faute, puisque cette réparation aurait eu lieu de toute façon, non. J’ai simplement réalisé encore plus quel genre de consommateur je suis et comment je réagis face à la « publicité » au sens large. Je suis un joueur excessivement dur à combler. Aucune catégorie ne me va très bien. Mais quand j’aime, j’aime. Ce problème m’amène souvent à me lancer sur un jeu qui me tente corps et âme, puisque je trouve difficilement la perle rare.
Dans ma situation, le fait que mon ordi soit brisé me force à devoir attendre. Comme lorsqu’on était jeune et sans le sou et qu’on devait patienter jusqu’à notre fête pour avoir le jeu super cool. Dans cette attente, j’ai le temps de reconsidérer l’achat du jeu, à savoir si c’est pertinent ou non de l’acheter. Ce n’est certes pas tant d’argent, mais avec cette disponibilité de jeu gratuit, 15$ peut être considéré comme beaucoup.
Ça m’a rappelé un truc bon marché sur la consommation et sur nos besoins que j’avais lu quelque part et que je trouve pertinent d’énoncer. Lorsqu’on se trouve dans un magasin et qu’on veut acheter un truc qui n’était pas prévu sur notre liste, on se doit de ne pas l’acheter immédiatement. L’accès à ce truc non prévu est trop facile et impromptu. Le mieux est de le remettre à sa place et de reconsidérer cet achat une semaine plus tard. Si le besoin se fait toujours sentir, retour au magasin et achat.
Pour ce qui est de marchandise en ligne, étant donné la disponibilité constante du produit, une attente d’un mois s’avère nécessaire pour bien penser à notre affaire. Après un mois, si le désir est toujours là, on peut se compromettre.
Un mois, c’est le tiers temps de péremption d’un jeu et j’en suis tout à fait conscient. Pour les joueurs de multiplayer, c’est carrément de manquer le bateau. Par contre, l’astuce ne tient pas en compte du temps d’attente d’avant la sortie. Si ça fait un an que tu attends et que tu as pris le temps de mettre 0.25$ par jour de côté (au sens figuré), l’achat en vaut la chandelle. Ce n’est pas comme du nouveau qui te saute au visage.
Mais, si comme moi tu tombes sur un jeu du jour au lendemain, il est peut-être mieux fait d’attendre. Dans mon cas, c’est cool car cette attente est obligatoire, je n’ai pas d’ordi. J’en profite donc pour mettre le petit stratagème de consommation en pratique et pour vous en parler cette semaine. Ça me brûle toujours de pouvoir m’installer dans ma chaise et de me doper à Rogue Legacy mais, je dois attendre. Pour le bien de cet article.
Si vous trouvez que vous dépensez trop en jeux vidéo, essayez au moins une fois ce truc! Qui sait, peut-être que ça va changer votre vie de gamer.
On s’en reparle dans un mois!