Bonjour chers lecteurs, voici donc le dernier article d’une série de cinq portants sur les échecs. Contrairement à ce que laisse croire son titre, je ne peux probablement pas vous enseigner à les maitriser, non seulement parce que je ne le fais pas moi-même, mais surtout parce que chacun évolue à son propre rythme. Toutefois, les mots-clés suivants vous seront utiles si vous désirez évoluer dans ce sens : ouvertures, développement et finales. Oui, bon, nous avons déjà discuté de ces trois étapes d’une partie et même sans approfondir, nous pourrions en écrire encore des dizaines de pages, résumons ainsi : bien que tout ne repose pas sur l’ouverture, il est simple d’en apprendre quelques unes pour déceler les intentions de l’adversaire, ou encore pour placer votre armé dans une situation avantageuse. Le développement est normalement la phase la plus longue d’une partie, vous devez encore revenir aux termes Réflexions, Mémorisation et Intérêt pour vous améliorer. Les finales ont un objectif spécifique, celui de garder l’avantage que vous possédez afin de ne pas le perdre au gré de l’adversaire. Dans le pire des cas, la recherche du pat (nulle) peut vous être utile, mais vous devez bien évidemment aussi empêcher l’adversaire de l’atteindre ! Si vous n’avez pas accès à un collègue pour jouer des parties, je vous conseille ce site :
Apprendre les échecs ne se résume pas en quelques trucs qu’un maitre peut enseigner à l’aide d’exemples, il y a une énorme part de théorie axée sur la compréhension du joueur. Ce dernier doit se questionner sur le jeu et sur ses possibilités, se mettre à la place de l’adversaire, déduire les possibilités de ce dernier pour finalement être apte à contrer toute éventualité. Comme je l’ai expliqué dans les précédents articles, c’est l’expérience qui permet de réfléchir sur le jeu et l’intérêt qui permet d’assimiler cette expérience. S’entrainer seul est utile pour créer des tactiques, mais non pas pour appréhender toutes les possibilités et la réalité d’un joueur de niveau supérieur. Si je peux vous conseiller un livre sur les finales, ce serait celui-ci :
Silman aborde tout ce qui concerne les finales, que ce soit les réflexions de bases ou encore les plus tortueuses tournures. L’avantage de maitriser cette étape vous permet d’utiliser en tout temps certaines qualités d’attaquer et de défense qui sont habituellement réservées à la fin de partie. Je résumerai donc cette observation de la manière suivante : Pour bien commencer aux échecs, il faut en apprendre la fin.