Bonjour chers lecteurs ! Puisque je suis un amateur de vieux jeux vidéos et que GoG existe, je me permets de vous initier dans un des jeux fondateurs dans l’histoire des RolePlayGames…j’ai nommé Ultima, dont le premier opus se nomme « The First Age of Darkness ». Édité en 1981 par California Pacific Computer Co., ce chef-d’œuvre disponible sur PC (les jolies disquettes), sur Apple II, sur Atari et sur Commodore 64 attira rapidement l’œil de la compagnie bien connue (des vieux joueurs comme moi) Sierra.
HOULA LES YEUX ! Effectivement, qui dit 1981 sous-entend que les graphismes vont allez de paires. L’important sur ce plan est simplement qu’il y a des couleurs qui permettent d’identifier les objets, les personnages et les décors. Vous trouvez que l’image représentante votre balade sur la carte-monde est horrible ? Regardez donc celle qui représente vos balades dans les donjons :
Effectivement, il s’agit d’un squelette que j’aurais pu moi-même dessiner sur Paint…mais au moins, vous l’avez reconnu ! Bref, avant de créer la série « Ultima Underworld », Richard Garriott donna des rêves aux joueurs que nous sommes à l’aide, non pas de souris, mais bien de touches du clavier : Les flèches pour se déplacer d’une case à la fois, le « T » pour « Trade », le « A » pour « Attack » et ainsi de suite. De plus, il ne s’agit ni de combats en temps réels, ni de combats tour-par-tour, mais bien d’un étrange amalgame permettant d’agir aléatoirement selon les individus sur place. Toutefois, comme le déplacement l’indique, les ennemis restent sur place tant que le joueur ne bouge pas : si vous vous déplacez d’une case, les ennemis bougeront d’une case et ainsi de suite.
Jetez un petit coup d’œil sur la ville, c’est magnifique, non ? Ces bâtiments, ces buissons et cet étang…Vous vous demandez évidemment quel est l’objectif d’un tel jeu ? Hormis le scénario classique du méchant à vaincre, vous devez acquérir de l’expérience, acheter de la nourriture pour ne pas mourir de faim (chacun de vos déplacements vous coûte de la nourriture et cela descend drastiquement vite), acheter de l’équipement pour bien vous battre et surtout, vous soigner. Bien que la magie existe et que vous pouvez acheter des sorts, en ce qui concerne les soins, vous devez toujours retourner au château payer le roi pour qu’il vous soigne ! De ce côté-là, c’est carrément la galère…sinon, le jeu est vachement sympathique : lorsque vous mourez, vous permet seulement votre argent, l’équipement que vous portez et conserver votre expérience en plus de revenir à 99 de points de vie et de nourriture, la classe ! L’obtention de quêtes et d’objets se fait automatiquement avec les dialogues et les victoires sur les monstres…après quelques heures de jeux, je peux témoigner afin de dire que c’est vachement difficile d’avancer sans mourir fréquemment ! Je vous laisse donc sur cette image d’escalier derrière lequel se trouve un cercueil :