Bonjour chers lecteurs ! J’aimerais vous parler aujourd’hui d’un jeu que mon adoré GoG m’a fait découvrir il y a près de deux mois : Eschalon. Présentement, il est divisé en deux jeux (deux livres) et un troisième opus va probablement voir le jour l’année prochaine. Aujourd’hui, je souhaite seulement vous parler du premier jeu de la série, car c’est celui que j’ai expérimenté durant un mois. Sa date de sortie semble étonnante, car pour un jeu de 2007, il possède des graphismes ainsi qu’un gameplay digne des premiers Ultimas. Ceux qui me connaissent savent pertinemment que je préfère les vieux graphismes et surtout que je ne m’y base pas pour juger de la qualité d’un jeu…encore plus lorsqu’il s’agit d’un bon vieux jeu de rôles !
Ah oui, ÇA c’est mon genre de jeu. Je crois sincèrement qu’il serait possible d’en faire une adaptation en ligne pour ainsi ressembler à Ultima Online. Comme vous pouvez le remarquer, il s’agit d’une interface assez épuré : votre personnage peut se déplacer, ouvrir des portes ainsi que des coffres, attaquer et passer dans d’autres cartes. Au bas vous avez un historique des combats, à droite vos points de vies, de mana ainsi que d’expérience et de raccourcis. En haut, vous pouvez accéder à votre inventaire, à votre équipement, à vos sorts, à vos quêtes, à votre journal ainsi que de changer d’armes, d’allumer une torche, de monter une tente ou d’enregistrer/charger une partie. Le patatras classique quoi !
La création du personnage est légèrement simple, mais tout de même digne des premiers Donjons & Dragons. Notez d’ailleurs qu’à chaque niveau, vous pouvez placer des points de compétences et de caractéristiques. Évidemment, lorsque votre nom est inscrit, vous pouvez sélectionner (parmi trop peu de choix, je l’admets) votre origine, votre axe religieux et votre classe, modifiant ainsi certaines caractéristiques et capacités. Le titre et le choix du personnage sont évidemment libres à vous. Vous avez le choix (encore une fois, ils ne sont pas nombreux) de l’aspect de votre personnage. Finalement, c’est bien la le plaisir de la fiche, vous avez la possibilité de choisir parmi une grande liste de capacités celles qui seront maitrisées. De plus, les caractéristiques à placer à droite changent drastiquement les forces et faiblesses de votre personnages, il ne faut pas laisser le hasard faire les choses, à vous de bien vous spécialiser.
Est-ce qu’il suffit de tuer des monstres et d’acheter de l’équipement ? Évidemment, comme dans la plupart des jeux de ce genre, il faut tuer des monstres afin d’acquérir de l’expérience et de l’argent afin de pouvoir acheter de meilleures armes et armures. Toutefois, l’expérience est minime et l’argent assez rare…bien que vous pouvez tomber sur des coffres en forêt ou encore voler des magasins, vous n’avez que très peu d’argent et les joueurs doivent souvent se convertir en alchimiste afin de transformer leurs découvertes en diverses potions. Bien que l’action soit en temps réels, les combats, eux, sont en « tour par tour ». Au moment où un monstre se trouve près de vous, chacune de vos actions permettra à un ennemi d’en faire une à son tour. Pour rechercher les points de vie, c’est autre chose : il existe bien des sorts et des potions, mais tout cela est cher ! La meilleure méthode est de dormir à la belle étoile dans une tente, à condition de la placer dans un endroit sauf…malheureusement pour vous, à chaque heure, des monstres peuvent vous réveiller et vous attaquer en pleine nuit. Petit conseil, faites attention au poison, car non seulement il est persistant, mais surtout, il est carrément mortel. De nombreux sorts, des quêtes cachées ainsi que des leviers secrets sont au rendez-vous…un jeu fabuleux que je conseille aux vieux joueurs qui préfère les aventures complexes et ardus.