Journey into Nyx (JOU) sort la semaine prochaine et je n’en ai quasiment pas parlé! C’est pourquoi j’aimerais faire avec vous aujourd’hui un léger tour d’horizon de ces tout nouveaux jouets. Comme à mon habitude, ce sera un tour d’horizon léger où je soulignerai certaines des cartes qui m’ont attiré, soit par leur force, soit par leur saveur. Débutons illico s’il vous plaît.
GOD
Comment débuter la review de ce set axé sur la mythologie grecque et romaine sans parler des Dieux. Les cinq restants, ceux des couleurs opposées. Pour ma part, je trouve cette batch de Dieux pas mal plus intéressante que celle des couleurs alliées vue dans Born of the Gods. Les 2 god à trois de CMC font chacun leur travail de façon unilatérale (anti-boardswipe pour noir-blanc et midrange vs midrange nightmare pour pharika) et j’aime bien ça. Beaucoup de hate a coulé vers la déesse noir et vert et j’avoue que je peux comprendre pour les non-joueurs de Standard. C’est facile à comprendre : aux premiers abords quand la carte est sortie et qu’ils ont vu god qui coûte trois, un petit peu de pipi à couler (relisez, je l’ai bien dit). Ensuite, plus ils déchiffraient son habileté étrange, plus ils se vomissaient dans la bouche.
Pharika est très correct pour un format Standard mettant l’accent sur des decks midrange. Faire des bloqueurs deathtouch peut être vraiment pénible face à un Polukranos. Sa capacité à être bonne s’arrête cependant là. C’est déjà mieux que plusieurs autres dieux, croyez-moi. Cependant, ce n’est pas assez pour les Modern players de ce monde qui voulaient un autre joujou. Sur une note de trophée, la palme du God le plus epic des cinq revient sans aucun doute Keranos, qui mérite pleinement sa mention : a lot of LOLZ.
Minotaures
Les minotaures reviennent en force dans ce dernier set et j’apprécie plus particulièrement deux d’entre eux. Le premier ajoute une corde de plus à l’arc des habiletés que peuvent gagner ces chers amis cornus :
L’image et le flavor text expliquent en détail le principe derrière ce deathtouch. Simplement parfait.
Le deuxième qui attire mon attention est en fait un fonctional reprint (presque) du minotaure des minotaures, celui qui donne son power et sa toughness ainsi que son CMC à toute sa descendance de par le monde et j’ai nommé, Hurkon Minotaur.
Son reprint quant à lui garde bien les bases de ce que Hurkon a accompli, tout en le surpassant par la brillance de son nom et par le artwork magistral :
La seule phrase qui me vient en tête est : Suddenly, legs. Ce minotaure philosophe (le verbe) sur ses problèmes de minotaures tout en tenant entre ses pattes puissantes, deux jambes qui ne sont attachées à aucun corps! Assis sur le champ de bataille, il repense possiblement à toutes ces morts qu’il a causées, et plus particulièrement au dude à qui il a arraché cette magnifique paire de cannes. Brillant et glauque à la fois. Chapeau bas messieurs.
Quick hit et tergiversations
Aegis of the Gods : Death and taxes ont un nouveau jouet.
Aerial formation : Le artwork de cette carte me laisse excessivement perplexe.
Bearer of Heavens : Numéro 2 en ce qui a trait à la flavor dans le set, pas très loin du numéro 1 un peu plus bas. Qu’est-ce qui arrive quand le ciel nous tombe sur la tête? Réponse : le rule text de cette carte.
Bladetusk Boar : Reprint de Zendikar avec un nouvel art absolument débile.
Chariot of Victory : Excellente carte Limited, ne serait-ce que pour donner Trample à ce monstre titanesque qu’on bâti avec toutes nos cartes bestow. Le coût d’équipement est vraiment agressif, tellement même que si on enlevait le haste, la carte serait probablement jouée pareil. Je la jouerais même en Commander. À la place d’un Messenger Speed dans un deck metalcraft par exemple (inside-inside).
Deicide : J’aime la saveur attachée à cette carte et surtout le fait qu’en dehors du noir, on avait rarement la possibilité de fouiller le deck de l’autre pour exilé des cartes. Va sûrement remplacer tous les Revoke existence en side des decks Standard.
King Macar, the Gold-Cursed : Numéro 1 flavor du set. Midas sur une carte. Juste wow.
Master of the Feast : À chaque fois que je regarde cette carte, je me demande : pour qui est vraiment le drawback?
Oreskos Swiftclaw : Really, le blanc en Limited avait-il vraiment besoin de ce functional reprint?
Du vert, quel vert? : À noter qu’il n’y a pas de Mythic rare exclusivement verte. Il y a Ajani, mais ça n’a pas empêché le blanc d’avoir Godsend. Les cartes vertes du set me semblent très faibles et mis à part la présence d’un monstre Hexproof (oh god, why?) il n’y a rien de bon. Ah, et tant qu’à parler de Godsend, je tiens à vous spécifier que cet artefact coloré n’a pas le subtype enchantement d’écrit dessus. Les précédents weapons des gods nous ont habitués aux deux types, ce qui n’est malheureusement pas le cas ici. Chez WotC, il voulait être certain que Godsend en Limited égale à ton adversaire qui ramasse ces cartes. Merci beaucoup.
C’est ce qui conclut mon article de cette semaine. J’espère que vous avez apprécié ce léger survol du set vu de « comme au travers de ma face (yeux comme) ». Amusez-vous pour moi à votre prerelease car, comme c’est parti de mon côté, no time for prerel was givin’ that set. Allez, à plus.
Je vais le tester ce weekend au Game Day, car j’ai raté les avant premières, un peu trop occupé avec MTG World, c’est une occasion de connaître un peu mieux cette extension qui fait beaucoup de bruits depuis plusieurs mois.
Salut, moi je kiffe cette extension et toutes celles qui contiennent des minotaures car depuis qu’il existe le papa minotaure, qui donne +1+1 aux créatures minotaures j’essaye de monter un deck Duel Commander avec uniquement des minotaures dedans. C’est pas encore facile mais je progresse.