Duel a été pour moi (quoi, au passé, du genre que tu es déjà tanné?) une belle aventure : 15 heures, 4 decks différents créés et une campagne, ma foi, relativement trop facile. À dire vrai, mes spéculations d’il y a deux semaines se sont avérées presque exactes, et ce, à mon grand désarroi. Car, espoir il y avait. Avant toute chose, laissez-moi expliquer l’étendu de cette touche d’amertume que j’aie, ô vous, grand lectorat. Pour ce faire, j’étayerai mon léger ressenti vers la mécanique (contenant), la capacité (contenu) et le non-changement (parallèle entre les éditions).
La charpente
Dans mon billet de la semaine dernière, je laissais voir à quel point la table de duel était « su’a coche ». Cette appréhension tient toujours. Le seul problème que je pourrais voir (conditionnel ici) avec la nouvelle interface est le fait que les cartes de notre ennemi sont relativement éloignées de nous pour avoir une bonne lecture. Pour un joueur qui connaît ses cartes (tel que votre humble serviteur), il n’y à vrai dire aucun, mais alors là aucun problème. Pour les débutants cependant, c’est un peu moins convivial. On peut toujours utiliser les flèches ou le zoom, ce qui n’est rien de trop ragoûtant quand même. À vrai dire, rien en comparaison au reste des menus du jeu, là où la charpente accroche solide. Loadings exécrables, menu déroulant à en plus finir et beaucoup trop de sous-dossiers avec chemins tortueux. C’est simple, j’ai l’impression d’être de retour sur l’interface de dinosaure du 2013. En 2014, le menu avait été simplifié et les loading davantage raccourcis, pour plus de sourires. Certes, le menu d’accueil à la snes du 2014 n’était pas le plus fameux de tous, mais au moins ça l’avançait! Alors, pourquoi revenir à l’ancienne formule? Parfois, vaut mieux ne pas essayer de comprendre.
Le dedans
Pour ceux d’entre vous n’ayant jamais essayé les autres DP, voici un topo du comment ça se déroulait. Tu prenais un deck sur un choix de deux pour commencer (thank you, really). Tu jouais contre trois decks au draw et au play-prédéfini puis, tu luttais contre un vrai deck et tu le débloquais. Et, à chaque fois que tu gagnais un duel (vrai deck ou pré-défini) tu débloquais une seule et unique carte pour le deck avec lequel tu jouais. Le minimum de decks jouables par édition est 10. Pour chacun de ses decks, il y a 30 cartes à débloquer. Si vous faites le calcul, c’est 300 duels gagnés que ça prend pour pouvoir tout débloquer. Beaucoup de temps, ou dit plus simplement, un délire d’alcolo. Mais, pas en 2015. Pour chaque duel gagné, tu débloques un booster, avec son lot de communes, unco et rare et ce, peu importe le deck avec lequel tu luttes. Est-ce qu’on est en train de parler d’un upgrade ici, je pense que oui! Ah, il y aussi l’entière customization des decks, le fait qu’on peut en choisir un parmi dix en commençant et que les cartes ne s’ajoutent plus automatiquement dans les decks. Un peu de surplus quoi! C’est une formule plus que gagnante sur le long terme, avec un support de DLC qui sera fort utile. Au lieu d’amener un ajout de deux decks et merci bonsoir, tu ajoutes une centaine de cartes à la pool déjà existante, ce qui amène relativement plus que deux nouveaux decks à créer. Belle modification dans l’immédiat avec cette promesse de plus.
Même chose
Comme je l’ai mentionné plus haut, j’ai vraiment eu l’impression de retrouver la mouture de 2013, mais avec de la customization, moins le planechase et le two-headed (Wut?). Ce n’est quand même pas si mal, il faut se l’avouer. S’ils avaient conservé un final boss avec un deck pré-défini comme dans le 2014 où, même si tu mettais tout de ton côté pour perdre tu n’y arrivais pas, j’aurais probablement vomi. Mais non, tout est ok. Tant mieux! Malgré ce bruit de grincement de dents perceptible tout au long de mon article, je crois bien que le jeu vaut le détour si vous avez apprécié les précédents opus, « ou ben dont » si vous n’avez jamais joué à un DP de votre sainte vie. Pour les haters, n’achetez pas et hatez, c’est la meilleure solution.
C’est tout.
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Sur un autre ordre d’idées, j’écoutais le versus vidéo de SCG vendredi dernier et j’ai été mindblown par un des play de BBD. Je vous laisse découvrir vous-mêmes :