Insérez Une Pièce

Bon jeudi à vous chers lecteurs. Mon second article fera suite à mon premier et je vais donc parler de mon expérience avec Dragon Age Inquisition. Mon but n’est pas de vous vendre sur le jeu, il y a déjà des tonnes de professionnels payés pour cela. Je vais plutôt commenter sur le jeu et la série en générale en tant que grand amateur de jeux de rôle en général. Je n’ai qu’environ 25 heures de jeu et je commence à peine à avoir l’impression d’entrer dans l’histoire. Donc pas de spoilers sur l’histoire dans cet article.

The Last Court

Premièrement je vais faire un retour sur cette aventure interactive. Je pensais au départ que c’était quelque chose qui prenait le temps qu’on voulait y mettre mais finalement ça se termine au bout de 7 jours. Ce fût quand même une expérience intéressante et j’espère que Bioware continuera de bien entourer ses jeux d’activités diverses.

Dragon Age Keep

Vient ensuite quelque chose qui peut facilement être une déception selon ses attentes, l’importation d’une sauvegarde pour Inquisition avec le Keep. Cela rappelle un peu ce qui arrive souvent avec les jeux de Telltale Games, on fait des choix mais au final le jeu force un personnage à quand même mourir dès le début du prochain épisode ou bien à être pratiquement mit de côté pour rendre certains choix pratiquement inutiles.

Personnellement je ne m’attendais pas à ce que mes choix soient très important et changent l’histoire de Inquisition, parce que ça reste quand même un personnage principal totalement différent avec un but tout aussi différent. Donc j’ai eu ce à quoi je m’attendais et j’en suis bien ravie. Beaucoup de mentions dans les différent textes et dialogues ainsi que quelques missions reliés aux deux autres jeux. Il y a même certains personnages secondaires qui font apparition avec quelque lignes de dialogues et certains personnages plus important qui participent aussi. Cela met bien dans l’ambiance et rappelle bien que c’est le troisième jeu dans une série.

Gameplay

Comme avec l’importation, c’est sûrement le deuxième point qui pourrait porter un peu à controverse pour les anciens fans. Le premier jeu était assez tactique tandis que le deuxième se tournait un peu plus vers l’action et Inquisition continue dans cette direction. J’ai essayé de jouer au clavier et souris puis après 30 minutes je me suis tourné vers mon gamepad avec aucun regret. Il y a quand même de l’effort mit sur les contrôles pour pc pour quelqu’un qui ne serait pas habitué avec un gamepad. La grosse déception est probablement le mode tactique qui est supposé être là pour ceux qui voulaient des combats plus semblables à Origins mais il est très mal implanté. La caméra est beaucoup trop près du sol dans ce mode et le jeu est déjà très long sans devoir ralentir les combats. Rien qu’ils ne peuvent pas corriger avec une mise à jour mais ça n’enlève pas le penchant vers l’action.

Cela fait penser un peu au changement qu’il y a eu entre Witcher 1 et 2. De nos jours il semblerait qu’un RPG doit avoir beaucoup d’action pour être populaire, comme Skyrim par exemple. Ça donne aussi de mauvais exemples comme la honte qu’était Final Fantasy XIII avec son combat qui se voulait plus bougeant comparé au bon vieux ATB. (Je ne vais pas aller plus loin sur FFXIII.)

Monde et Ambiance

Les graphiques et les décors sans être extraordinaires sont très beau et relativement différent les uns des autres. Je suis pas très loin dans le jeu encore mais on se retrouve loin de Dragon Age 2 ou une zone sur deux était pratiquement identique. (Exagérons, mais quand même.) Les zones sont aussi très grandes, on n’ira pas jusqu’à dire Open World mais j’ai du passer pas loin de 5 heures seulement dans la première grosse zone et je ne l’ai pas terminé encore. Mais ce n’est encore rien comparé au temps que j’ai passé à discuter avec les compagnons et autres personnages. Si vous aimez le monde de Dragon Age il y a des heures et des heures de contenu pour vous. Certains lieu sont mieux remplis que d’autres mais généralement ça ne prend que quelques secondes avant de trouver quelque chose, que ce soit une quête, un ennemi ou un simple troupeau d’animaux. Sans êtres linéaires, les zones sont quand même séparé en secteurs qui sont souvent séparés par une montagne avec un ou deux passage mais je dirais que ça facilite l’exploration en pouvant suivre un mur. Encore là c’est une question de goût mais je préfère cela qu’un monde complètement open world ou on peut marcher 5 minutes sans vraiment rien voir.

Le jeu se passant plus ou moins entre deux secteurs, Ferelden et Orlais, cela offre disons deux ambiances assez différentes. Orlais est l’équivalent de la France avec leur accent français, la noblesse et les beaux décors tandis que Ferelden est plutôt le côté plus pauvre, naturel et barbare.

Multijoueur

On grimace souvent quand on entend parler d’un mode multijoueur dans un jeu de rôle mais je vais tout de suite vous calmer car ce mode n’a aucun effet sur le jeu solo. C’est quelque chose de vraiment optionnel comparé à Mass Effect 3 ou cela pouvait avoir un effet. J’ai été très occupé par l’histoire donc j’ai à peine survolé ce mode mais le concept est intéressant. Quatre joueurs qui affrontent un donjon et doivent travailler ensemble pour survivre et trouver des trésors pour pouvoir améliorer son équipement. Si vous avez joué à Mass Effect 3 c’est pas mal la même chose.

Le mot de la fin

Pas mal tout mon temps de jeu est passé sur Inquisition depuis sa sortie donc je pourrais en parler encore longtemps mais je crois que ceux qui lisent aussi mon blog doivent en avoir assez. Est-ce un aussi bon jeu que ce que les critiques disent? (Metacritic de 85 à 90 selon la plateforme.) Ça dépend des goûts et des attentes. Moi je suis très satisfait, cela fait un bon vent de fraîcheur après avoir rejoué à Origins pendant près de 40 heures en 2 semaines pour se préparer à Inquisition. C’est certains que j’aimerais aussi des jeux plus traditionnels avec un peu moins de focus sur l’action et les beaux effets graphiques mais au final le plus important dans un jeu de rôle c’est l’ambiance et sa capacité à nous accrocher.