Joyeuses Fêtes à tous! En ce réveillon de Noël, je suis fidèle à mon poste et j’écris un article pour mettre sous votre sapin jeudi matin. Final Fantasy Saga n’est malheureusement pas un nouveau jeu qui va sortir mais plutôt la définition norrois du terme Saga. Je vais donc écrire sur les nombreux Final Fantasy que j’ai eu la chance de connaître en espérant ne pas en oublier car il y en a beaucoup. Il peut y avoir des spoilers et ce sera très remplit de mon opinion car c’est une série qui me tient à cœur.

Final Fantasy est la série qui, en plus d’avoir sauvé Squaresoft de la faillite, a été un des plus gros facteurs de la popularité des jrpg hors du Japon selon moi. Nombreux jeux numérotés avec des tonnes de sous-séries en plusieurs styles sur de nombreuses consoles. J’ai passé de nombreuses vacances de Noël à jouer à un des jeux de la série quand j’étais plus jeune donc je trouvais le moment approprié.

Final Fantasy – 1987 NES

Malgré que c’est le tout premier jeu, j’y ai joué seulement sur PSP il y a quelques années. Je dois dire que c’est encore un solide jrpg malgré son âge, simple mais agréable. Pour un jeu de NES c’est intéressant de pouvoir carrément choisir un groupe à son goût.

Final Fantasy II – 1988 NES

Dans une suite est-ce qu’on retrouve la même chose? Plus ou moins pour ce qui est de Final Fantasy. J’y ai très peu jouer donc ce sera bref parce qu’il fallait attendre le PSP pour y jouer, on remarquera que Square n’était pas très fiable pour la sortie hors du Japon. Cette fois-ci au lieu de choisir son groupe on doit faire avec des personnages importants à l’histoire. Puis en plus au lieu de choisir leur classe, leurs statistiques vont avec leur utilisation. Vous voulez un archer? Tirez à l’arc! J’ai aussi lu que c’était la première apparition du très célèbre Chocobo et même du légendaire Cid qui revient toujours sous une forme ou une autre.

Final Fantasy III – 1990 NES

Le jeu qu’on aura eu le plus tard hors du Japon et je dois avouer ne pas avoir eu de DS donc je n’ai pas encore touché à ce jeu. Ce qui est très triste en considérant que c’est l’apparition du Job System où l’on peut changer sa classe en cours de route contrairement au premier jeu. Je ne vais pas tout énumérer les nouveautés dans chaque jeu mais celle là c’est une grosse.

Final Fantasy IV – 1991 SNES

Premier Final Fantasy sur SNES et là on devient sérieux, autant dans mon expérience que dans la série comme tel. L’arrivée dans l’ère du 16-bit puis en plus on commence en jouant un… méchant? Toute l’histoire et l’évolution de Cecil durant l’histoire en plus de sa relation avec Kain et Rosa. Si ce n’était pas assez, plusieurs autres personnages arrivent dans le groupe et même Golbez! En plus d’être le premier jeu avec le ATB System. C’est vraiment un des gros titre de la série et il est haut dans mon estime. Les fans de la série le savent déjà mais ce fût le premier Final Fantasy avec une numérotation différente hors du Japon. Je ne vais pas le faire à chaque jeu mais avec l’arrivée du 16-bit il faut aussi souligner le travail de Nobuo Uematsu pour la musique.

Final Fantasy V – 1992 SNES

On nous donne le IV puis ensuite on nous oubli encore pour le prochain… Le retour en force du Job System après une pause pour le jeu précédent. Je crois que c’est aussi un des premiers jeux où j’ai dû me tourner vers l’émulation et les fans translations pour pouvoir y jouer avant de l’avoir finalement en version officielle beaucoup trop tard. Un autre solide jrpg qui en plus était la première apparition du célèbre Gilgamesh. (Merci Wikipedia!) Côté histoire il m’a un peu moins marqué que le précédent, peut-être car il y avait moins de personnages.

Final Fantasy VI – 1994 SNES

Boom! Pardonnez l’excitation mais c’est vraiment un chef d’oeuvre du gaming. Une tonne de personnages avec chacun leur histoire pleine d’émotion. Certains des personnages sont même dans le camp ennemi au départ et surtout, Kefka! Un des meilleurs « méchant » de l’histoire du jeu. Il ne se cache pas derrière des fausses raisons, il fait simplement ce qu’il veut pour détruire le monde. Le premier Final Fantasy ou l’on peut choisir qui est dans son groupe selon nos goûts ou besoin. C’est même possible de ne pas rencontrer certains personnages. Si je dois choisir un rpg qui a vraiment « cimenté » ma passion c’est sûrement celui-là.

Final Fantasy VII – 1997 PSX

Un autre très gros jeu que plusieurs considèrent comme le meilleur avec Cloud qui est que trop populaire. Je suis d’accord que c’est un très bon et important Final Fantasy mais disons que je ne le porte pas si haut que cela dans ma liste. En grosse partie car les graphiques 3D plein de polygones vieillissent beaucoup moins bien que les sprites 2D. Je n’enlève rien au fait que j’y ai joué des heures et des heures en m’attachant aussi beaucoup aux personnages. De la musique encore meilleure avec la technologie cd comparé au vieux midi avec un grand monde à explorer. Des « Limit Break » super flamboyant sans parler des grosses scènes de Summons. C’est probablement aussi le jeu qui a le plus apporté de sous-produits avec même un film animé.

Final Fantasy VIII – 1999 PSX

Après le succès du jeu précédent, la marche était haute mais Square nous a donné un jeu intéressant. Beaucoup de changements et nouveauté dans la série. Des graphiques et un monde plus réaliste, un système bizarre de « Draw » et « Junction » avec un focus encore plus gros sur la relation amoureuse entre les personnages principaux. Un gros focus aussi sur les summons, qui sont carrément trouvé dans le monde au lieu d’un Materia. J’y ai joué beaucoup d’heures aussi mais honnêtement c’est pas celui qui me vient en tête quand je pense Final Fantasy.

Final Fantasy IX – 2000 PSX

Enfin mon bébé de la série principale! Si on parle de Final Fantasy c’est généralement le premier jeu qui me vient en tête. Avec le retour à un monde un peu plus fantastique et moins steampunk comparé aux deux jeux précédent ça me donne l’impression que c’est le jeu qui combine l’ère du SNES avec celle du PSX. Le monde est féérique, très beaux décors qui malheureusement donnent aujourd’hui de la bouillie sur une grosse télé HD. Super musique, encore une fois grâce à Nobuo, qui met en valeur le monde plus médiéval du jeu. J’ai de la difficulté à bien mettre en mot mon amour pour ce jeu, c’est quelque chose qu’il faut vivre et savourer soit-même.

Final Fantasy X – 2001 PS2

Déjà une nouvelle console avec de nouveaux graphiques. L’arrivée du Voice Acting et malheureusement de la scène de rire entre Tidus et Yuna. Mais c’est un très bon jeu, surtout considérant que c’est le dernier rpg plus classique de la série. La possibilité de choisir dans quelle direction faire évoluer chaque personnage avec la Sphere Grid est intéressante. Les personnages sont quand même intéressant jusqu’à un certains point. Par contre il faut aimer éviter les éclairs. (Ceux qui ont ramassé tout les armes ultimes comprendront.)

Final Fantasy X-2 – 2003 PS2

Premier jeu qui a carrément une suite numéroté mais, ouf, c’est loin de ce qu’on s’attendrait après avoir jouer à son prédécesseur. Final Fantasy se lance dans le féminisme avec trois personnages principaux de sexe féminin et un spectacle d’idoles en prime. Plusieurs choix laissent à désirer comme plein de « minigames » et de missions au lieu d’un rpg standard. Une chose que j’ai beaucoup apprécié par contre c’est le combat avec le Dress System qui permet de changer de classe en plein combat. L’histoire comme tel laisse beaucoup à désirer, surtout qu’il n’avait pas besoin d’avoir une suite.

Final Fantasy XI – 2002 MMORPG

Je n’ai pas oublié de mettre d’image, c’est simplement pour mettre de l’emphase sur toute ma haine envers Square Enix d’avoir fait un mmorpg numéroté en plus de nous donner X-2 au lieu d’un vrai bon rpg dans la série.

Final Fantasy XII – 2006 PS2

Toute cette attente pour avoir un vrai rpg et puis qu’est-ce qu’on nous donne? Un mmorpg solo… Je ne vais pas que critiquer le jeu, j’ai quand même apprécier y jouer mais c’était… bizarre. En plus de ne pouvoir que contrôler qu’un personnage à la fois malgré que le système de Gambit était intéressant. Peut-être que j’aurais plus apprécié le jeu si ce n’était pas dans la série principale après deux autres déceptions.

Final Fantasy XIII(-2, LR) – 2009 PS3

Encore une bonne attente pour une autre bonne grosse déception en plus sur une nouvelle génération de console. Je ne veux pas trop cracher sur la trilogie parce qu’il y en a peut-être qui ont aimé mais c’est vraiment ma plus grosse déception de la série principale. Même XI en mmorpg au moins je savais à quoi m’attendre. Le Paradigm Shift System est le type de combat endormant que je déteste le plus, ou est le bon vieux ATB? Super beaux graphiques mais utilisé dans un premier jeu super linéaire avec pratiquement aucune exploration. Le second s’améliore un peu de ce côté tandis que le troisième exagère un peu avec un retour dans un style pratiquement mmorpg. J’aurais probablement aimé le second si Serah n’était pas le personnage principal. Tandis que Lightning Returns avec son type de combat plus intéressant était mon préféré parce que c’était vraiment plus un sous-produit de la série mais je voulais me délivrer des trois d’un coup et ne plus en parler.

Final Fantasy XIV – 2010 MMORPG

Un autre MMORPG et en plus sous sa première forme a été un flop total. Rendu à ce point Final Fantasy était mort pour moi avec en plus le prochain vrai jeu qui n’arrête pas de se faire attendre.

Final Fantasy XV – Un jour?

Après toutes ces déceptions les trailers arrivent quand même à me donner envie de jouer à ce jeu. Cela semble de loin être un Final Fantasy classique, même qu’a sa première annonce se n’en était pas un, mais au moins ce n’est pas un mmorpg. J’essaie de ne pas mettre la barre trop haute car un bon Final Fantasy me manque et je le considère encore comme XIII Versus (Le XIII qui avait l’air intéressant.) au lieu de XV. À ce point, j’essaie de m’accrocher à tout ce que je peux pour garder en vie cet amour de mon enfance de gamer…

–-

Je comptais écrire aussi sur tout les sous-produits mais je me rend compte que cet article est déjà deux fois plus gros que mes autres et que je l’écris depuis près de 4 heures. Je vais donc garder la suite pour plus tard. Je vous rappel que nous avons chacun nos goûts donc ne le prenez pas mal si j’ai parlé en mal de votre jeu favoris.

Cela fait déjà quelques mois que je suis de retour sur WoW et que celui-ci est mon jeu principal. Même si je suis déjà rendu au moment calme de l’expansion, j’y joue tout de même au moins une heure quotidiennement. J’aime bien mon expérience de jeu et l’expansion en soit, mais je me rends compte que depuis quelques années, WoW et les MMO grand budget essayant de le copier ont tous le même point en commun, soit la disparition lente du social. C’est triste car pour moi, être en groupe, en guilde, faire partie d’un serveur et tout simplement faire du social sont des éléments essentiels devant se trouver dans un MMORPG.

Malheureusement, je crois que des jeux comme WoW sont embarrés dans un cercle vicieux. Les jeux fonctionnent car ils permettent d’avoir accès au contenu rapidement et efficacement, souvent au bout d’un clic. Se faisant, la nécessité sociale en prend un coup.

Lors de Vanilla WoW, Burning Crusade et Wrath of the Lich King, l’aspect social était encore présent. Former un groupe était obligatoire pour faire un donjon et plusieurs quêtes par zone nécessitait d’être plusieurs. Monter de niveau prenait plus de temps, rendant donc les récompenses de ce genre de quêtes et des donjons attrayant pour les joueurs. Un groupe prenait par contre beaucoup de temps à former, que ce soit pour un donjon ou une quête. Par contre, comme le grouping n’était pas inter-serveurs, cela permettait de créer des liens et aidait à former cette sorte de communauté de serveur. Au final, il y a de bonnes chances que vous revoyez cette personne dans un donjon ou un groupe dans le futur. Maintenant, le Group Finder permet de trouver un groupe avec des joueurs d’un groupe de plusieurs serveurs, se faire téléporter dans le donjon, le compléter et ensuite ne plus jamais voir les personnes avec qui vous venez de jouer. Ces donjons fast-food sont impersonnels et souvent ennuyeux.

Avant que cette facilité à avoir accès au contenu n’existe, j’ai l’impression que les serveurs étaient vivant et que le jeu avait encore un aspect MMORPG. Les gens connaissaient les guildes, les personnalités et les organisateurs de raids de leur serveur. Maintenant, que je sois sur un serveur X ou Y, cela ne change rien vraiment.

Au moins, il y avait des joueurs dans les villes principales. Warlords of Draenor s’assura d’effacer ce dernier bastion de social et contact entre joueurs. Avec les garnisons, les joueurs n’ont plus vraiment de raison d’aller dans les grandes villes mis-à-part pour faire quelques trucs à l’Auction House ou bien prendre une quête quotidienne. Les villes principales sont maintenant vides et rencontrer des joueurs est un luxe plus qu’une normalité.

La semaine dernière, un développeur de WoW indiqua en Q&A qu’ils étaient conscient du manque de social depuis la sortie de Warlords of Draenor et qu’ils cherchaient des solutions. J’espère qu’ils trouveront rapidement car présentement, je crois que nous assistons lentement à la fin d’une ère de social dans les plus gros jeux en lignes. Ce qui ne fait aucun sens.

Bonjour bonsoir, cette semaine un jeu qui fera plaisir à plus d’un. Minecraft ! Mais en 3000 fois mieux. Il s’agit de Fight the Dragon. Un jeu sorti le 4 décembre dernier avec une note plutôt forte pour ce genre de jeu. 9 / 10 sur Steam et 8.2 pour Metacritic.

Qu’est-ce que Fight the Dragon? Un jeu hack ‘n’ slash en 3D plus ou moins réussit que Maxlam adore beaucoup trop. Le joueur choisit parmis 4 classes disponible, soit, le guerrier, le mage de feu, le mage de froid ou le voleur. Une fois son personnage créé, le joueur découvre tranquillement le jeu en faisant des aventures que les développeurs ont fait. Le but ultime étant de tuer le dragon.

Je trouve que le but du jeu est un peu tiré par les cheveux mais beaucoup de chose entre en ligne de compte. Pour commencer, ce dragon frappe très fort, près de 100% de votre vie de départ. Il possède 1 million de points de vies et au début vous frappez d’environ de 10. C’est donc un peu irréaliste de penser le tuer. Les concepteurs ont tout de même prévus quelque chose pour ceux qui tenteraient de le faire. Il y a des break points pour aider la curve. Par exemple, la première fois que vous lui faites 500 de dégâts au total, vous obtenez un objet et le break point est alors augmenter à 1300 dégâts pour le prochain.

Pour aller l’affronter ça vous coûte des Dragon Scrolls. Il est possible d’en obtenir un maximum de 6 par jours. Sachant que vous voudrez jouer beaucoup avant d’aller affronter ce dragon, ce n’est pas une si mauvaise chose que de limiter le nombre d’essais.

Ceci n’étant que les grandes lignes, la raison ultime du pourquoi je vous parles de ce jeu, en ce jeudi, est tout simplement parce qu’ils ont trouvés une façon fantastique d’amener les jeunes dans plusieurs univers et de créer les leurs par le fait même.

Le jeu offre un excellent editeur de niveaux facile à utiliser et complet. J’y trouve des lacunes de mon côté mais pour avoir essayer les créations de d’autres joueurs. Je vous certifie qu’il est possible de faire beaucoup de chose et de pousser l’engin loin tout en gardant une difficulté assez haute.

Il est possible de jouer jusqu’à 4 joueurs sur la même carte que ce soit sur le même PC ou par internet. Un autre point fort aussi est que les joueurs peuvent se séparer. Aucune caméra ne suivra les 4 joueurs à la fois, non, c’est chacun pour soi, chacun sa caméra.

Le jeu contient tout pour faire des Aventures et des Campagnes et les publier pour que d’autres joueurs puissent les jouer. Par dessus tout, c’est qu’à la fin de l’aventure, les joueurs peuvent donner une note à votre créations, des commentaires et ainsi la propulser dans les plus aimés et les plus joués.

Les personnages ont chacun 4 sorts distinct qui se débloque avec les niveaux. L’équipement est difficile à obtenir mais est durable. Ça donne une impression de progression et il y a vraiment beaucoup de façon différente de monter un personnage guerrier par exemple.

Une bonne chose à propos des armes c’est que chacune d’elles va avoir une attaque puissante unique. Le bémol des objets est que certains vont demander d’avoir des statistiques spécifiques. Donc, parfois vous trouverez un objet vraiment sympa mais vous ne pourrai pas l’équiper. Comme il nous est donné qu’une seule statistique par niveau, il peu être long d’équiper un objet qui demande 4 de force si on en a que 1.

Pour ma part, je n’ai pas encore joué énormément au jeu, mais j’ai joué suffisamment pour pouvoir écrire cet article et je sais pertinemment que je vais y retourner bientôt pour faire ma propre campagne ou aventure.

D’ici là, à la prochaine.

Ce jeudi je combine la catégorie jeux de rôles avec jeux de PC! Un beau deux-pour-un qui pourrait peut-être intéresser certains qui aiment un ou l’autre. Je ne vais pas entrer trop en détails sur toute l’histoire d’Ultima, je vais principalement parler de mon expérience passée et présente.

Introduction à Ultima

Le premier jeu Ultima remonte en 1981 avec des graphiques simple mais efficaces pour cette génération avec une création de personnage à la D&D et était probablement un des premiers gros jeux de rôle sur ordinateur. Il y a ensuite eu beaucoup de jeux dans la série, une dizaine seulement dans la série principale, puis en 1997 arrive Ultima Online. Un des premiers et sûrement un des plus important MMORPG de l’histoire en plus d’être encore fonctionnel à ce jour.

Le jeu possède une interface graphique assez simple qui montre son âge aujourd’hui mais qui reste sympathique à regarder. Il y a eu beaucoup d’expansions et d’ajouts, comme un client 3D, mais la base reste toujours la même aujourd’hui. Le jeu prend un moment à bien apprendre mais même ceux qui recherche que du rôle-play sans s’y connaître trop en jeux pc y arrivent et ensuite c’est bien simple à jouer.

La communauté francophone

Encore aujourd’hui il reste de rares serveurs rôle-play non-officiels francophones qui utilisent des émulateurs pour pouvoir créer leurs mondes à leurs goûts. J’ai moi-même déjà travaillé sur deux serveurs en tant que scripteur et les possibilités sont seulement limitées par le temps des bénévoles. Parce que oui, on parle bien ici de serveurs sans revenus payés de la poche des administrateurs.

Mon histoire avec Ultima Online a débuté il y a près de 15 ans déjà quand un ami m’avait fait découvrir Zyx, probablement un des plus gros serveurs si ce n’est pas le plus gros avec ces moyennes de près de 200 joueurs par moment. Je l’avais regardé jouer un peu et il y a généralement deux réactions courante, soit « Ouache, c’est ben laid » ou soit « Wow, les personnages sont intéressant. ». J’exagère un peu mais au final c’est cela, il y a de rare personne qui y jouent encore car ils aiment le côté technique mais la plupart y jouent pour les interactions entre personnages.

Donc j’ai fait mon départ sur Zyx, à ce moment c’était la version 2 qui roulait sur Sphere, un des gros émulateurs d’Ultima Online sur lequel je ne vais pas m’avancer car je ne l’ai jamais vraiment connu. Vient ensuite Zyx 3 qui lui avait été développé avec RunUO, un nouvel émulateur qui roulait en C#. J’y ai développé pendant plusieurs années sur deux serveurs différent donc je peux me permettre de dire qu’il offrait autant de possibilités et de diversités que le talent des scripteurs.

Malheureusement Zyx ferme puis je me retrouve sur un tout nouveau serveur nommé Crépuscule qui lui aussi roulait sur RunUO et où je suis resté jusqu’à sa fermeture tout en ayant été de joueur à administrateur. C’est là que j’ai connu RunUO en détail et que le fondateur du serveur m’a fait voir toute la puissance de l’émulateur. Plusieurs serveurs ont ouverts et fermés pendant les 15 années où j’ai fait parti de la communauté francophone et malheureusement il en reste très peu aujourd’hui.

Temrael

Mais il y a présentement Temrael, la raison pourquoi j’écris cet article. Je fais un peu de publicité en essayant de trouver de nouveaux joueurs avec qui jouer et espérer continuer de garder la communauté en vie. Il y a eu beaucoup de styles de serveurs différents, certains se voulant même plus réaliste en limitant le fantastique tandis que d’autres essayaient par exemple d’avoir un système de magie très poussé. Temrael lui se veut un peu dans le milieu avec quelques races fantastique et de la magie mais ayant un focus sur les interactions interraciales, la politique et l’intrigue.

Le serveur a eu beaucoup de problèmes dans le passé, ayant même passé proche de fermer avant d’être reprit par une nouvelle administration dernièrement donc il faut être indulgent. Le serveur vient tout juste de ré-ouvrir avec une nouvelle carte et système technique donc c’est le bon moment pour venir s’y intégrer car il y a déjà beaucoup de nouveaux visages et une grosse moyenne de 50 joueurs. (Sans sarcasme, c’est aujourd’hui un bon nombre.)

Il y a des règles à suivre ainsi qu’un petit questionnaire pour s’inscrire mais la réponse vient assez rapidement tout en vous laissant le temps de terminer de lire le site ainsi que le forum pour bien apprendre. L’important est d’avoir un bon rôle-play, rester dans son personnage en restant fair-play et sans metagaming. Si jamais vous ne connaissez pas ces termes et que cela vous intéresse, allez vous inscrire sur le forum pour poser des questions.

Conclusion

Même après tout ce temps il y en a qui s’accrochent à Ultima Online car il offre une simplicité et une interface pratique pour le rôle-play en plus d’avoir facilement accès à ce qu’il faut pour faire rouler un serveur totalement modifiable à son goût. Il y a des serveurs rôle-play sur des gros mmorpgs mais la petite taille de la communauté francophone rôle-play sur Ultima Online favorise la qualité plus que la quantité. Je vous attend donc sur Temrael ou bien dans deux semaines ici!