Il y a deux semaines de cela, j’ai brièvement parlé de la nostalgie que m’apportait Tree of Savior. Ce jeu servant de successeur spirituel à Ragnarok Online me fut très difficile à acquérir sous sa forme coréenne, mais il en valait tout de même la peine. Même si je n’ai pu jouer que très peu, je ne regrette en aucun cas la dizaine d’heure investie. Le jeu arrive à la hauteur de mes attentes et même si la courbe d’expérience est à-pic, je me vois bien y investir beaucoup de temps lorsqu’il sera officiellement sorti. Mais pour l’instant, je vais le mettre de côté car ayant une version coréenne, il est parfois difficile d’y jouer dû au lag constant et à mon impossibilité de bien me diriger ou tout simplement communiquer avec d’autres joueurs.
Les classes
Le système de classe dans Tree of Savior est incroyablement vaste. Alors qu’il n’y a que 4 classes de départ, il y a 8 rangs de classes supérieures pouvant être débloquée. Dans chaque rang, se trouve 2 classes bien distinctes et chacune des classes disponibles peuvent être améliorée jusqu’à 2 fois dans lequel cas ou vous n’êtes pas intéressé par une des classes disponible lorsque vous montez de rang.
Il y a donc 68 classes disponibles jusqu’à présent, venant toutes avec un rôle et des sorts différents, permettant toute sorte de combinaisons différentes. Pour l’instant dans la béta, il est rare de rencontrer plusieurs joueurs similaires car le nombre élevé de combinaisons permet à chacun d’être unique et de pouvoir se créer son propre style de jeu.
Ce système de classe offre au jeu une bonne rejouabilité car même si il ne semble y avoir que 4 classes, cette masse d’options me donne la chance de me faire plusieurs guerriers par exemple tout en m’assurant qu’ils soient tous biens différents.
Le combat
Je n’ai pas eu encore la chance d’essayer toute les classes mais je dois dire que je suis satisfais du combat autant sur mon guerrier que sur mon magicien. Même si je suis ralenti par une lag dû à ma distance avec les serveurs, mes sorts et mouvements répondent bien. Le nombre élevé d’attaques et sorts de zone rend les combats plus rapides et fait baisser énormément le stress lorsque entouré par plusieurs ennemis.
Les Boss ont tous des mécaniques assez simples pouvant généralement être télégraphiés et évitées assez facilement. J’aime bien ce genre de combats car cela permet à tout joueur, peu importe sa classe, de pouvoir le compléter et progresser. Cela fait aussi diminuer énormément la nécessité d’un Tank comme dans tous les MMORPG traditionnels.
Sinon, le jeu se joue comme un Hack&Slash traditionnel. On clique sur des monstres pour les tués, ils viennent à nous et nous frappes jusqu’à ce que le premier tombe. Il n’y a rien de spécial ici et cela peut rapidement devenir lassant, surtout lorsque nous sommes dans une zone un peu plus haut niveau que nous et que les monstres prennent du temps à jouer.
Le style artistique
Derrière cet hybride de MMORPG et Hack&Slash se cache l’un des plus beaux jeux auquel j’ai pu jouer lors des dernières années. Graphiquement, le jeu n’a bien évidemment rien de spécial, mais esthétiquement, il est superbe.
Les zones donnent l’impression d’avoir été peinte et comportent plusieurs éléments ajoutant à la beauté des lieux comme de la broussaille, des feuilles tombant des arbres ou bien des pétales de fleurs volant au vent. La beauté de l’environnement me pousse à explorer ce merveilleux monde et à sortir des sentiers battus pour aller voir chaque endroit qui m’est disponible.
C’est sans oublier la trame musicale faisant plus de 8 heures de long. Chaque zone et chaque boss semble avoir sa propre musique pour l’instant et je présume que cela ne changera pas en montant de niveau. Normalement, l’une des premières choses que je fais dans un jeu est de soit enlever ou baisser la musique pour qu’elle ne devienne qu’un bruit de fond. Dans le cas de Tree of Savior, je n’ai pas touché à la musique. Elle vaut la peine d’être écoutée, ne dérange pas et se mêle très bien à l’environnement.
En conclusion
Pour l’instant, la barrière linguistique et le manque de temps m’empêchent de bien explorer et vivre l’expérience Tree of Savior, mais cela ne m’arrêtera pas de garder un œil sur ce jeu et d’attendre la prochaine béta américaine. Si jamais les grind-fest coréen ne vous font pas peur et que vous recherchés un jeu magnifique et empli d’options, je vous conseille fortement de faire la même chose. Le jeu vaut la peine d’être essayé et comme il est loin d’être terminé, je m’attend à ce que la version finale soit encore meilleure que le jeu auquel j’ai la chance de jouer actuellement.