Certaines personnes ont eu comme premier manga Sakura Chasseuse de Cartes ou bien Naruto pour les plus jeunes. Les plus vieux ont des émissions telles que Goldorak qui passait à la télévision avec Albator. Ma première collection c’était Fruits Basket et c’était mon premier contact avec la lecture de droite à gauche.
C’est un manga principalement destiné au public féminin. Le personnage principal, Tohru, suite à un éboulement sur sa tente, se fait inviter à rester chez la famille Soma qui cache un lourd secret. Par accident, elle découvre qu’ils ont une malédiction; ils se transforment en animaux du zodiaque lorsqu’ils sont collés par le sexe opposé.
Si vous avez écouté l’animé, le début est semblable, mais pas la fin n’est pas du tout la même chose. Je vais laisser de côté l’animé pour me concentrer sur la critique du manga.
Natsuki Takaya, l’auteure, parle beaucoup des persécutions, d’amour et d’acceptation de soit. Chaque personnage ont une histoire, même les amies de Tohru, lourdes, mais ils réussissent à s’en sortir d’une manière ou d’une autre, lié avec le personnage principale. Il y a des très bons punchs qui se dévoilent dans les derniers livres que je dévoilerais pas.
La persécution est vraiment présente. Le premier auquel on pense c’est Kyo, le chat, sinon des plus discrets tels que la signification du titre de l’oeuvre. Malgré la petite fantaisie des animaux du zodiaque, le manga est très réaliste et vraiment touchant. Les émotions sont fortes sans être dépressives.
Évidemment, même si ça sent à 50 mètres avec qui Tohru va devenir amoureuse, il ne reste qu’il y plusieurs petites histoires d’amour entre différents personnages qui se développent différemment. C’est très mignon.
Puisqu’il y a beaucoup de personnages persécutés, ils doivent se résoudrent à s’accepter de diverses manières. Ils grandissent de se traumatisme, souvent grâce à Tohru, et deviennent des adultes des plus complets.
Mon personnage préféré c’est Momiji, le lapin. Il rend plus légères les histoires secondaires par ses agissements enfantins. J’adore la scène lorsqu’il raconte un conte qu’il adorait, ça démontre bien que malgré le fait qu’il paraît joyeux, il a des séquelles et ça fait de lui un personnage quand même mature.
Il y a 23 mangas et ça vaut la peine de lire chaque livre. L’histoire a un bon rythme, les personnages sont tous intéressants et ça vaut la peine de lire et même de relire.
Bonne lecture.
Ah les premiers mangas…
Pour mon cas, le tout premier manga à être passé entre mes mains – et mes yeux – fut
« Yuyu Hakusho » (du même mangaka que « Hunter X Hunter »).
C’était le 3e tome, et avec mon pote d’enfance, on avait trouvé ça cool comme histoire et le format changeait des BDs européennes. On s’est donc procuré la suite petit à petit, et à partir du lycée, les mangas se passait sous le manteau par paquet de 10.
« Yuyu Hakusho », c’est vraiment le shonen classique, manga plus pour les gars.
Une histoire qui maintenant reste presque cliché : Un lycéen voyou qui se retrouve embarqué dans une aventure malgré lui. Ici, notre héros meurt dès les 1eres pages, et arrivé « au paradis », on lui fait comprendre que sa fin n’était pas prévue. Il ressuscite donc et se voit embarqué dans des chasses aux monstres toujours de plus en plus fort, se découvrant de nouveaux amis et pouvoirs au fil des pages.
En résumé, un bon manga avec de la baston dans tout les sens, de l’humour et des sensations bien dosés pour un vieux manga et qui a su se terminer au bon moment.
Depuis, les mangas débordent de la bibliothèque mais je prend toujours plaisir à les lire et relire.
Ha oui! L’époque où on passait nos dîners à échanger nos mangas et l’époque où on en lisait tellement que j’ouvrais un roman en Français à l’envers. Sinon je n’ai pas connu ce manga, mais hunterxhunter était dans mes premiers aussi donc je me doute pas que ça devais être très bon.
C’était son premier manga et donc avant HxH, les 2-3 premiers tomes sont même « un peu brouillon » dans le style et les dessins mais il affine vite et à la fin, ça donne ce que ça donnait avec HxH. Dommage qu’il se soit blessé et qu’il galère maintenant à faire ce qui lui plait.
Sinon, je n’ai pas commenté Fruit Basket, je ne connaissait que de nom, mais en style shojo ou presque, j’avais lu également (et doit tjs avoir en bibliothèque) « Vidéo Girl », l’histoire d’un garçon qui rencontre une fille qui sort d’une cassette vidéo. C’est un peu à l’eau de rose comme on dit, mielleux même, mais sympa et intéressant. Un soupçon d’action, de l’amour et des questions existentielles d’ados et quelques rebondissement sur 13 tomes