Bonjour chers lecteurs ! Aujourd’hui, j’aimerais aborder avec vous un jeu dont mon collègue ZeViking et moi-même avons mentionné dans certains de nos précédents articles, il s’agit de Tree of Savior (ToS). Édité par Nexon, entreprise coréenne nous aillant offert, entre autres, des grands noms tel que MapleStory, Mabinogi, Vindictus et même Counter-Strike Online, ce jeu est sorti dernièrement (29 mars 2016) pour un mois « VIP » payant avant de devenir entièrement gratuit à partir du 30 avril 2016. Les amateurs du célèbre Ragnarök Online seront plus que ravis de découvrir ce bijou mélangeant nostalgie, choix de classes et péripéties intrigantes (il est d’ailleurs nommé Ragnarök Online 3 à travers les internets).
Graphismes
Au premier coup d’œil, il dépasse son prédécesseur de Gravity dont les personnages en deux dimensions parcouraient un univers en trois dimensions; ici, vous faites parties intégrantes des décors interactifs, dont les portes, passerelles et décors s’animent lorsque nécessaire. La fluidité des mouvements et l’animation perpétuelle des personnages apportent un vent de fraicheur dans la mode cubique actuelle. Lors de conversation avec les NPC, ils apparaissent en mode « image » avec quelques changements de traits afin d’apporter un angle réaliste à votre discutions…sans compter que les dessins n’ont pas de traits grossiers ou des couleurs trop vives, ils pataugent entre l’art de la renaissance et les couleurs assombris.
Classes
J’aborderais ensuite le sujet principal qui obtiens toute l’attention des joueurs et qui se trouve à être le trésor du jeu : les classes (±54). Comme vous pouvez le voir dans l’image suivante, elles sont sectionnées en quatre grands angles classiques (guerrier, archer, mage et clerc). Le joueur possède un niveau de personnage (1-200?) ainsi qu’un niveau de classe (1-15) à l’image de Ragnarök Online. Par contre, le changement de classe s’effectue à tous les 15 niveaux de classes, là où l’originalité entre en compte : le « Rang » définie les classes déverrouillées, car ce sont ces rangs qui deviennent accessibles à tous les 15 niveaux de classes, car vous pourrez aussi bien choisir d’obtenir une nouvelle classe, qu’une ancienne classe, qu’une amélioration (cercle) de votre classe actuelle. Un nouveau cercle vous offre certains attributs et débloque de nouveaux sorts (article à venir…) ainsi que de nouveaux passifs achetables.
Exemple : Votre nouveau personnage est niveau 1 et vous débutez comme Swordsman. Lorsque vous arrivez environs niveau 16 de base et 15 de Swordsman, vous avez le choix de devenir : Swordsman Cercle 2, Highlander, Peltasta. Vous décidez de devenir Highlander, c’est parfait ainsi…lorsque vous atteignez niveau 49 de base et 15 de Highlander, vous avez le choix entre : Swordsman Cercle 2, Highlander Cercle 2, Peltasta, Hoplite ou Barbarian. Etc.
Ainsi, vous avez 10 choix de classe à effectuer pour votre personnage tout au long de son aventure, vous devez donc le faire avec une certaine interrogation personnelle, car bien qu’il existe une potion pour effacer ses capacités, il n’en a pas pour changer/annuler de classe. Notez qu’il y a certaines classes de cachées dans certains rangs et même que d’autres ne sont pas sorties ou encore découvertes ! De plus, comme le jeu est incontestablement ancré avec l’histoire (que j’aborderai lors d’un autre article), toutes les classes sont « bonnes/positives/gentilles/copains-copains », il n’y a donc pas de « voleurs » ou de classes rustres, pleines de mécréants et de fripouilles. Lorsque vous obtenez votre niveau maximum de classe, une fenêtre s’ouvre en vous demandant qu’elle est la prochaine classe que vous souhaitez acquérir…ainsi, le jeu vous téléporte au NPC correspondant et là, une quête s’ensuit afin de mériter votre nouveau titre, les nouvelles compétences (souvent que 4) ainsi que l’accès à l’achat des sorts passifs de cette-même classe. En effet, vous pouvez aborder le représentant d’une de vos classes afin d’acheter un niveau de sort passif qui prendra X minutes à apprendre, selon certains critères. Heureusement, le compteur fonctionne dans votre fenêtre de sort, vous pouvez donc continuer de jouer tout bonnement. Vous ne pouvez toutefois qu’apprendre un seul sort passif à la fois, sauf si vous êtes « membre » (coût mensuel) où cette limite passe à deux apprentissages parallèles. Il ne suffit pas à un jeu d’avoir beaucoup de classe pour être délicieux (exemple ArcheAge avait beaucoup de potentiel à ce niveau, mais toutes les sous-classes étaient horriblement ressemblantes), il faut aussi de la spécialisation, là où Ragnarök Online avait réussi en tous points ! Ici, la solution afin de palier la ressemblance entre les classes d’une même branche est de limiter les nouveaux sorts; du coup, chaque classe ne débloque que quelques sorts, mais ils sont « uniques/originaux ». Exemple de la branche de l’Archer : le Ranger est classique et porte différents types d’attaques à distance, le Quarrel Shooter utilise son bouclier comme barricade et lance d’autres objets, le Hunter utilise un compagnon dont les sorts permettront de lui donner des ordres, le Sapper pose des explosifs très puissants, etc.
Bien évidemment, bien que cette partie soit la pièce maitresse du jeu en ligne, elle ne reste qu’environs un dixième de son contenu que j’aborderai dans mes prochains articles. Des côtés très positifs émanent de ce chef-d’œuvre, mais certains angles plus négatifs ne tarderont pas à apparaitre sous ma plume aiguisée et pleine d’acide acétique. D’ici-là, voici quelques références importantes :
Site officiel :
https://treeofsavior.com/
Page Steam:
http://store.steampowered.com/app/372000/
Site français (Fans) :
http://www.tree-of-savior.fr
Base de données (Fans) :
http://www.tosbase.com
La version gratuite semble avoir été repoussée au 10 mai. 😦
C’est le cas, je n’ai juste pas pu en parler dans mon article puisque c’est Druu qui le faisait :p