Après avoir pris la relève du Maid Café du Cégep de St-Hyacinthe et l’avoir entretenu durant trois ans, j’ai passé le flambeau à deux merveilleuses organisatrices. Cette année, j’ai assisté en tant que cliente, danseuse et animatrice (les deux derniers n’étaient pas prévu) pour enfin de me rendre compte que ce qui était un petit événement grandit de plus en plus.
Pour les lecteurs qui ne sont pas très à l’aise avec le sujet: un Maid Café est une sorte de restaurant très populaire auprès des Otaku au Japon où les jeunes filles sont déguisées en domestiques. La version masculine existe: les majordomes. Quelques événements sont organisés dans les cégeps et universités par des clubs étudiants au Québec dont le celui de St-Hyacinthe depuis maintenant 6 ans. Il a passé par plusieurs noms et gérants/gérantes et a survécu malgré les difficultés des dernières années.
Commençons par la salle et l’ambiance. Très simple sans nuire à la beauté. Nous avions le droit à un éclairage tamisé, des nappes festives avec au centre des lanternes chinoises tout aussi colorées. La salle était petite et les serveurs/serveuses ne pouvaient pas nécessairement servir aussi rapidement qu’ils/elles désiraient. J’avais un très bon serveur qui s’était fait un peu martyriser par mes amis à la table et malgré tout il gardait son calme et nous servait de la façon digne d’un butler dans Kuroshitsuji avec moins de lancés de couteaux. Quant à ses autres collègues, ils/elles venaient nous rendre visite jouer à des petits jeux, prendre des photos et surtout venir nous divertir pendant qu’on attendait le repas.
J’ai trouvé les sushis délicieux ainsi que le gâteau. Cette année, le thé était en sachet, ce qui m’a fait un peu le saut (un peu de discrimination envers le thé en sachet). Malgré cela, ce n’était pas mauvais et une très bonne idée considérant qu’on pouvait seulement recommander de l’eau chaude au lieu de se limiter à deux breuvages comme les années d’avant. Le service était vraiment mieux que l’année précédente au niveau de la rapidité et que tout le monde recevait leur repas en même temps. Il y avait deux choix de gâteau (thé vert et chocolat). J’ai un peu la dent sucrée et avoir eu de la crème fouettée ou bien du coulis comme dans les premières années aurait été apprécié.
Une grande réduction du nombre de danses, bravo, cinq c’est un bon chiffre. Un peu de misère parfois sur la synchronisation des danseurs et danseuses, mais de bonnes prestations. Nous avions le droit à une introduction joyeuse avec Love and Joy passant par ma danse coup de cœur Abing, abing sans oublier du Vocaloid. Le moment plus négatif est lors du karaoké. Il y a des participants, mais les moments de recherche des chansons étaient trop longs. Un peu plus d’organisation à ce niveau et la perfection, à mon avis, était quasiment atteinte.
Comme à chaque année, le jeu de rôles est plus laissé de côté pour offrir une expérience plus occidentale. Il ne reste que j’ai passé un très bon moment et je félicite toutes les personnes ayant mis en oeuvre cet événement sans trop d’embûche. Je souhait que le Doki Sushis fête ses 10 ans et qu’il devienne incontournable.