Sortie initialement sur PS4 et Vita en mars, Salt & Sanctuary est finalement atterrit sur Steam ce 17 mai. Mélangeant la formule Dark Souls au style Métroidvania, celui-ci vient donc avec une difficulté élevée, des boss effrayants et des jumping puzzle de toute sorte. Il faut des éléments précis pour faire parti de la Souls Family, est-ce que S&S possède les traits nécessaires pour en faire part ?
Lorsque j’ai vu une vidéo sur Salt & Sanctuary en janvier dernier, j’ai tout de suite été vendu. Du peu que j’avais eu la chance de voir, tous les éléments nécessaires pour créer un Dark Souls étaient bien présents. L’aspect RPG est le même que dans les Souls Games, soit gagner de l’expérience pour monter de niveaux et gagner des statistiques. Il y a de la stamina, il est possible d’améliorer ses armes et armures, rouler permet d’éviter la plupart des coups, il y a du poids sur l’équipement pouvant nous empêcher de bien rouler, et j’en passe. Il ne faut pas non plus oublier l’ambiance Dark Souls qui est elle aussi bien présente. L’histoire est cryptique, le monde est en ruine et emplie de monstres et mort-vivants en tout genre.
Mais Salt & Sanctuary vient avec une touche magique qui le rend différent des Dark Souls traditionnel ou du mauvais clone qu’était Lords of the Fallen. Il mélange son style »Darksoulesque » au style deux dimensionnel Métroidvania. Le jeu est empli d’endroits impossible à atteindre avant d’avoir acquis la capacité de sauter à plusieurs reprises ou bien de s’accrocher aux murs pour sauter à nouveau. Certaines zones sont barrées par des barrières magiques pouvant être traversée seulement rendu à un certain point dans le jeu. Il faut donc toujours revenir sur nos pas pour explorer à nouveau et trouver de nouvelles armes ou encore des objets servant à améliorer nos armures. Le jeu est aussi empli de »Jumping Puzzle » en tout genre forçant le joueur a bien comprendre les pouvoirs qui lui ont été donnés et à bien les maîtriser. Passer d’un monde en trois dimensions pour un sidescroller augmente la difficulté considérablement. L’environnement est beaucoup plus dangereux ici que dans Dark Souls. Il faut sauter très souvent et rater son coup mène très souvent à la mort. Il est aussi assez commun de se faire tirer des flèches par un ennemi à l’extérieur des bordures de l’écran.
Alors même que j’aie aimé le jeu assez pour y faire le tour en moins de 15 heures et qu’il n’est sorti que depuis 5 jours, cela ne veut pas dire que celui-ci est sans défauts. Se faire tuer par un archer se trouvant hors de l’écran n’est pas agréable. Les deux points les plus négatifs sont la mauvaise balance de difficulté des boss et l’impression que les dernières zones du jeu ont été bâclée. Contrairement à Dark Souls 3 et sa progression de difficulté, Salt & Sanctuary ressemble plus au premier Dark Souls. Alors que la plupart des boss sont assez facile, certains peuvent prendre plus d’une vingtaine d’essai. Alors même que j’avais un équipement entièrement faites pour me protégé contre les attaques de types »bashing » et le feu, j’ai eu toute la misère du monde à vaincre un dragon qui ne fait que ces deux types d’attaques. Alors que je ne lui enlevait que des infimes parcelle de vie, je passais au seuil de la mort à chaque fois qu’il me touchait. Ensuite vient le problème des dernières zones du jeu. Ces zones sont emplies de »jumping puzzle » frustrants et de monstres faisant beaucoup trop de dégâts tout en étant extrêmement résistants. Le jeu passe à cet instant de Dark Souls à un vrai sidescroller dans lequel les combats sont assurément mortels. J’ai trouvé cela vraiment triste car au moins le 3/4 du jeu offre une expérience parfaite. L’ambiance est incroyable et les combats sont équitables. Mais la fin laisse vraiment à désirer jusqu’au boss final qui au moins est intéressant.
Somme toute, Salt & Sanctuary fait bel et bien parti de la Souls family et je le conseille à tous les fans des bons vieux Métroid, Castlevania et de la série Dark Souls!