Insérez Une Pièce

Ceci est une critique sur le film d’Alice de l’autre côté du miroir ainsi qu’une introduction à mon premier GN (bref, je raconte ma fin de semaine).

J’avance le TEMPS par mes pas.

C’est que peu de TEMPS après, ça commença.

La langue de Molière, pleine de charme;

ne put traduire correctement ce film.
Car à travers le miroir signifie plus;

qu’un simple passage dans le mur.

Le premier n’était qu’un mélange;

de deux contes sans tranches.

Costumes insignifiants.

Personnages peu reflétant.

La suite est à l’heure du TEMPS;

ou femmes jouent contre la montre sans précédent;

et qu’elles doivent choisir

un modèle moins loisir.

La protagoniste use du TEMPS

au titre de point tournant.

Elle doit se dire;

que rien n’est impossible;

en jouant contre le TEMPS

et la mort de parents.

C’est suite à une panoplie de deux de mots;

que je me suis dit que je n’ai pas perdu de TEMPS.

Sans trop.

Ils ont gardé le conte et mis du devant;

une créativité;

moins Walt Disney…

Moins de TOC;
plus d’humour.

Moins de coulé dans un bloc;

plus d’histoires mises à JOUR.

Quelle est la borne ?

Car chaque séquence;

ses vêtements se façonnent.

Un doute de la cohérence.

Conseille;

merveille;

profond;

sans fond.

…

Un GN ou un grandeur nature est un jeu de rôles à grande échelle. Les joueurs interprètent un personnage durant un temps déterminé, souvent une fin de semaine, et interagissent avec d’autres personnages. Il en existe plusieurs types, mais au Québec les plus populaires sont souvent du genre médiévaux/fantastiques, mais il existe aussi du genre postapocalyptique ou d’autres époques.

    On m’a convaincu d’aller à celui de Bélénos dans le coin de St-Clothide. Un grand stress pour s’y rendre en cherchant des pancartes Bienvenue sur les Terres de Bélénos ou quelque chose du genre. Finalement en voyant promener sur le bord d’une route perdu en campagne des gens habillés décorum et quelques hommes en bobettes, je me suis dit que j’étais enfin arrivé. J’étais seul, je ne savais pas quoi faire, où me rendre. Mon groupe était déjà en préparation dans leur village et mon amoureux dans un autre groupe complètement à l’opposé. À l’aide! J’ai pris mon petit courage et j’ai demandé aux personnes stationnées devant moi: miracle, les gens sont sympathiques ici. Ils m’ont guidés à l’inscription et on a attendu ensemble jusqu’à ce que mon groupe me retrouve parmi tous cette peuplade.

    Vers minuit, il fallait écouter durant une demi-heure un homme parler de changements et de sécurité pour les petites insécures comme moi. Je le trouvais vraiment très long et un peu éparpillé dans la liste. Finalement, j’ai bien fait de m’y rendre, car pour rester dans le GN il faut se faire poinçonner notre bracelet comme quoi on y a été.

Est-ce que j’ai précisé qu’on parle de 750 personnes présentes ?

    Après 10 minutes de marche dans la boue et les racines, j’ai pu enfin dormir. Mes autres collègues de jeu préféraient commencer à s’amuser jusqu’à  ce qu’une bande d’orcs entrent dans le village. Durant la nuit, nous étions barricadées et nous entendîmes des bruits de combat. J’ai à peine pu dormir, car il faisait froid. Ça fait changement des hôtels dans des conventions…

    Le lendemain, en fait trois heures plus tard… j’étais excité de commencer l’aventure. Je me réveillais en premier et quand j’ai enfin eu la confirmation que je pouvais sortir de la barricade sans problème, je commençais à me mettre dans mon personnage.

    Nous avions le droit à un samedi ensoleillé. Nous prîmes un bon grand déjeuner fait par notre magnifique cuistot qui n’a jamais lâché son accent médiéval de toute la journée et on commença à commercer avec des marchands du village et des voyageurs. Nous avons pris beaucoup de contrats de dépôts, ce qui a un peu mis de stress à notre gérante du magasin. Par contre, nous n’avions pas lâché la patate. Nous faisions de la publicité pour la fameuse soupe paysanne au coût de 5 chads et aborder les passants pour répondre à leurs besoins. En fait, la soupe sauva la journée ainsi que quelques ventes par-ci, par-là, car nous étions un village de marchands et puisque Bélénos revenait d’un reset. Nous n’avions pas beaucoup de voyageurs ou de villageois qui prenaient l’initiative d’acheter des produits puisqu’on était quasiment tous niveau 1 avec beaucoup de nouveaux joueurs.

     Dimanche a été un peu plus décroché. Les gens prenaient le temps de dormir, déjeuner et emballer leurs affaires, donc le jeu de rôles n’était pas mis de l’avant. Des voitures commençaient à se stationner dans le village annonçant la fin de cette belle fin de semaine.

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