Entre Bélénos 2 et 3, je vous ponds un deuxième article avec un peu plus ma vision de ce GN.
Décorum versus erreur de roleplay
Quand on joue un personnage c’est pour entrer dans un tout. C’est difficile à expliquer pour des personnes qui en ont jamais fait, car c’est vraiment une expérience de vie. Avant le GN, je trouvais exagérer d’avoir du matériel tel qu’une couverture par-dessus son sac de couchage, mais maintenant je comprends qu’aussitôt qu’on entre dans le personnage, on ne veut pas décrocher en voyant un anachronisme. C’est une question mentale. Nous décrochons de nos cellulaires un moment pour interagir avec une nouvelle personnalité. C’est carrément abandonner le stess de la société, un peu au même titre qu’aller dans un autre pays et s’accommoder aux coutumes. Surtout, nous sommes le GN. En général, le village où j’étais ne prenait pas vraiment soin du niveau de roleplay, mais le décorum était important. Donc, tous pouvaient s’amuser sans jugement (du moins c’est mon impression). Le problème avec les jeux de rôle du genre pen dans paper c’est surtout le niveau entre les nouveaux joueurs et les vétérans ce qui a moins dans ce GN. Le nombre différent de personnes et le fait qu’on est immergé dans le monde complètement aide les nouveaux joueurs à entrer dans la masse sans trop de problèmes.
Pour un premier GN, je trouvais que les gens fondaient bien dans leurs personnages. La samedi matin, ça parlait de travail et d’école, mais lorsqu’on a atteint l’heure du déjeuner, c’était le départ du jeu. Un peu déçu que dimanche ça décrochait.
Le stress du danger est amusant.
J’aime beaucoup mon personnage je ne voulais surtout pas qu’il meure. Donc je suis resté dans le village lors du premier. J’ai plus explorer lors du deuxième évitant les coins trop dangereux.
Lorsqu’on a eu le stress d’une attaque, nous étions aux alertes et cela nous a procuré une bonne dose d’adrénaline. Cette adrénaline est véritablement une drogue qui pousse à vouloir moins rester planter. Certains me parlaient que leurs meilleurs moments étaient lors de leur capture dans un camp ennemi. Je les crois. Bélénos était vraiment conçu pour les interactions sociales et physiques au lieu d’être du camping médiéval et c’est ce que je cherchais.
Interactions sociales VS combats VS défis
Qu’est-ce que j’aime faire dans un GN ? Évidemment, j’ai besoin de bouger, mais je n’aime pas vraiment me battre. Je suis plutôt dans les personnes qui aiment faire des petits défis personnels sans trop de danger et qui aiment parler avec de nouvelles personnes quand j’en ai l’occasion. Bélé 2 m’a permis de faire des actions avec d’autres herboristes et ainsi entrer dans une communauté à l’intérieur du jeu qui me rejoint plus que me faire tapper sur la tête avec des épées en mousse. J’ai accompli un défi personnel selon une rumeur qui a été donné (faire une carte en échange de 100 chads) d’une manière un peu exagéré. Eh oui! Je trouve cela extraordinaire d’avoir fait une carte d’Hyden (mon village) à l’échelle de mes pieds. Si je la revois un jour, je pourrais montrer des photos.
Blâme !
Le seul point négatif que j’ai trouvé était l’intégration des nouveaux joueurs. Peu d’encadrement de la part de l’organisation. Par exemple lorsqu’on est des perdues comme moi, on aime avoir des vous êtes ici et l’accueil est dans la direction de la flèche. Quand notre personnage meurt ou qu’on a besoin d’informations, il faut aller à l’inscription, mais ça nous tente pas de nous perdre une demi-heure dans les bois pour ça.
Il y a aussi une question de sécurité la nuit. Des lumières ou quelque chose du genre sur les ponts afin de ne pas tomber dans l’eau n’est pas une mauvaise idée. On sait que ça peut tuer un peu le jeu, mais il faut rester à l’évidence que c’est plus important de ne pas se casser une jambe en plein milieu de la forêt.
En route pour Bélé 3…
Liens:
Bélénos 1: https://inserezunepiece.com/2016/06/16/le-reflet-dalice-et-belenos/