Alors que je croyais que ma vieille tour n’était pas en mesure de bien rouler le dernier Battlefield, un cadeau du ciel me tomba sous la main. Charles, un bon ami à moi, décida qu’il était temps de changer sa carte graphique et n’eut aucun problème à me donner sa vieille. Résultat, j’avais donc un GPU capable de bien rouler BF1, un CPU qui prend de l’âge mais qui est tout de même assez performant et bien entendu, un nouveau jeu intéressant à me mettre sous la dent.
Venant avec 6 mini-campagnes différentes servant à présenter la première guerre mondiale sous l’œil de ses nombreuses factions en guerre, Battlefield 1 montra qu’il pouvait être plus qu’un simple jeu en ligne. Je m’empressai donc de les ignorer le plus rapidement possible pour me diriger le plus rapidement possible dans une partie en ligne. Même s’il est considéré standard pour un FPS de venir avec une campagne solo, je suis de ceux qui croient que BF1 n’est pas un jeu intéressant pour ce genre de contenu mais pour l’expérience chaotique du champ de bataille en ligne.
Du haut de ses 9 cartes à sa sortie, BF1 offre plusieurs expériences de jeu bien différentes via ses multiples modes de jeu. Le plus intéressant est le mode Operation dans lequel une équipe doit attaquer une map divisé en plusieurs secteurs et faire reculer les défenseurs jusqu’à les battre sur tous les secteurs. Chaque opération est composée de 2 ou 3 cartes et une fois que les attaquants ont gagnés une carte, ils doivent continuer leur attaque sur une deuxième carte ayant un thème militaire similaire et gagner celle-ci aussi. Les attaquants ont un nombre de vie leur permettant de compléter une attaque, dans le cas où ils n’arrivent pas à repousser leurs adversaires, ils ont jusqu’à 3 chances pour compléter les deux cartes.
Je crois que ce mode est intéressant principalement car il offre le même style de jeu que le mode classique Conquest, tout en y ajoutant une sorte d’ordre en forçant un objectif aux joueurs. Alors qu’en Conquest il faut allez prendre des points sur la carte pour ensuite fort probablement se les faire voler, le mode Operation offre une sorte de continuité tout en gardant les véhicules et le chaos du mode Conquest.
Bien évidemment, le jeu est plus que des simples modes de jeu et des fusils. C’est aussi une représentation historique de la première guerre mondiale, chose qui n’avait jamais vraiment été fait auparavant dans un jeu grand budget. Même si je suis déçu par le manque d’authenticité présenté. Lors de la première guerre, les avions et les véhicules lourds étaient rares et n’étaient pas vraiment importants, alors qu’ici ils sont des engins de destructions massives. Il ne faut pas non plus oublier les armes semi-automatiques ou encore entièrement automatiques qui étaient soient inexistantes ou très rare, mais qui sont dans le jeu des armes abondantes et disponibles à tous. C’est un aspect du jeu que je trouve assez décevant mais je comprends tout de même que ce soit nécessaire pour ne pas transformer le jeu en un Sniper-fest.
Jusqu’à présent je ne suis pas déçu de mon achat, même si je crois que 80$ est assez chérant. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas acheter un jeu AAA et j’ai été assez surpris de voir son prix. Je m’attends tout de même de lui rendre justice et de jouer assez pour considérer qu’il se soit repayé lui-même, je ne m’inquiète pas trop pour ça!