Il y a des séries qu’on adore, mais qu’elles sont tellement bonnes que nous en voulons une troisième, mais en même ce n’est pas une bonne idée de peur de gâcher tout le reste. C’est le cas avec Série noire. Une émission Québécoise qui sort de l’ordinaire des séries dramatiques qui ont 10 saisons avec peu de contenu à TVA.
Nous avons le droit à deux auteurs qui font une série télévisée, La loi de la justice, très écrasés par la critique. Étrangement, les personnes en région adorent la série, donc le producteur leurs demande de faire une deuxième saison. Détruit, ils décident de créer la deuxième saison en expérimentant réellement sur ce qu’ils veulent écrire, soit la justice, le crime, l’amour controversé, etc.
Mise à part les derniers épisodes de la saison 1 et les premiers épisodes de la saison 2, tous les épisodes sont excellents. Nous parlons ici des rebondissements inattendues, des personnes qui restent dans les tons de gris, tous aussi intéressants les uns que les autres. Mon préféré est Marc Arcand, très difficile à saisir et une bonne relation d’amour-haine. N’oublions pas Judith, femme-modèle qui est loin de vouloir se conformer à son statut qu’elle avait depuis des années avec son mari. Maître Merlin, représentation de l’énergie de la jeunesse de notre génération avec d’autres personnages secondaires vraiment colorés. Évidemment, les deux personnages principaux. Des scénaristes haïssables, un peu naïfs, mais tellement attachants.
Ce n’est pas tout. Nous avons aussi la musique et les scènes qui doivent être applaudies. Malgré beaucoup d’anglophone, la musique est bien placé et cherché. Rarement on voit les émissions tournées en hiver à cause des difficultés liées à la météo et l’éclairage. Ils ont bien réussi leur défi.
Un modèle pour nos futures séries ? Oui. La télévision est sur son lit de mort ce qui fait que les mauvaises émissions qui ont beaucoup d’argent restent et les plus progressistes ont à peine une percée. On voit qu’ils ne sont pas d’accord sur l’aspect des côtes d’écoutes, des productions stéréotypées dignes des romans savons, mais que nous aimons nommer drame Québécois. L’exagération de mettre du sexe, des mariages, des morts afin de combler le vide éternel d’une histoire redondante, tous les sujets y passent. La fin de la saison 2 est vraiment une grande question: c’est quoi une bonne finale ? L’intrigue même de la saison 2: c’est quoi une bonne intrigue ? Une émission pour tous les futurs et futures scénaristes à écouter absolument.
Disponible sur http://ici.tou.tv/ et en magasins.