Il y a quelques années de cela lors d’un E3 empli de promesses, Ubisoft présenta ce qui allait devenir l’un de mes jeux les plus attendus depuis un bon nombre d’années, For Honor. Dans les derniers mois, j’ai eu la chance d’y jouer à trois reprises lors de béta fermées. Y ayant déjà investi plus ou moins une trentaine d’heures, je me suis déjà fait une très bonne idée de ce que le jeu allait offrir lors de sa sortie.
For Honor, dans son essence, est un jeu de combat assez traditionnel. Aux travers une liste de 12 personnages assez distincts se retrouvent combos et styles de jeux assez différents, permettant à tous et chacun de trouver bas à son pied. Comme tout jeu de combat, connaître les possibles de chacun des champions est indispensable pour savoir autant les joués que les combattre. Lors de mes parties, il m’arrivait assez souvent de me retrouver devant des joueurs clairement plus expérimentés que moi et me voir incapable de faire quoi que ce soit face à eux simplement car je n’avais aucune idée de ce qui se passait. La même chose est arrivée à tout le monde avec qui j’ai eu la chance de jouer en équipe. C’est un phénomène normal des jeux de combats et c’est ce qui rend For Honor aussi attrayant pour moi.
Même si je n’aime pas les jeux de combat traditionnels comme Street Fighter ou Smash Bros, For Honor vient me chercher sans problème. Il est possible de faire autre chose que du 1v1, le style de vue à la troisième personne me ramenant vers Dark Souls et la mentalité du Git Gud forment un combo qui me permet de franchir cette barrière mentale me faisant habituellement haïr les Tekken de ce monde. C’est sans oublier les trois campagnes promises par Ubisoft totalisant une quinzaine d’heure de jeu. Campagne qui sera plus de style niveau et RPG que de style combat. Je ne m’attends pas à une histoire rocambolesque, mais cela ne change pas que c’est un ajout intéressant au jeu.
For Honor n’est par contre pas sans défauts. Alors que le design du jeu en soit est assez bien ficelé et que ses potentiels problèmes ne sont que subjectifs, l’architecture de celui-ci en est d’un tout autre ordre. Quelqu’un ne s’y connaissant clairement pas en jeu en ligne compétitif eu la brillante idée chez Ubisoft de faire passer les parties sous P2P au lieu d’être sous serveurs dédiés. La santé de la partie dépend donc de la connexion internet de l’hôte et de son envie de rester connecter. Il n’était pas rare d’avoir des pauses lors de la partie alors que le jeu cherchait à remplacer l’hôte car il venait de quitter après s’avoir fait tué. En plus de ces problèmes de hosting, le jeu tourne avec un délai d’une quarantaine de frame. Vue la nécessité de réagir rapidement face à nos adversaires, ce lag, aussi minime peut-il être, est parfois beaucoup trop élevé pour rendre le jeu compétitif. Pour donner un exemple, les fans de Street Fighter chialent car le jeu force un délai de 8 frames.
Pour conclure, je dois dire que j’attends avec impatience la sortie officielle du jeu lors du mois de février. J’ai une envie incroyable de compléter les campagnes solo/coop et voir à quel point l’histoire risque d’être médiocre. J’ai aussi hâte de ne plus perdre ma progression en ligne comme à la fin de chaque béta.