Ghost Recon Wildlands n’est pas prêt. Tout simplement. Le jeu n’est pas prêt. C’est mon opinion finale après avoir complété la béta fermée d’il y a quelques semaines ainsi que la béta ouverte d’il y a quelques jours. Wildlands, qui pourtant sort officiellement le 7 mars, est incomplet.
Mélangeant l’Open World de Metal Gear Solid 5, un feeling de progression et exploration très Far Cr et un Gunplay comme The Division, le jeu est incapable d’offrir un mélange cohérant ne donnant pas l’impression d’être un mélange de ceux-ci, mais à 60% seulement. Les mécaniques pour jouer de façon furtive sont loin d’être parfaites et il arrive souvent de rater sa mission dû à cela. Le monde est vaste et veut être exploré, mais l’ajout d’hélicoptères et d’avions dans tous les coins de la carte rend le transport et l’exploration inutile. Le Gunplay est bien, mais le système de couvert en entier fonctionne très mal et de toute façon les méchants font des 360 degré no scope toute la journée.
C’est un jeu pouvant parfois être frustrant et dont toutes les promesses ne sont là qu’à moitié. C’est sans parler des multiples bugs visuels, de gameplay ou même d’optimisation qui sont présents dans le jeu. Monter des collines fonctionne très mal, la conduite automobile ne fait aucun sens, les méchants essaient de nous tirer aux travers les murs et j’en passe.
Ghost Recon Wildlands n’est pas prêt. C’est un jeu qui a du potentiel, j’ai eu bien du plaisir à y jouer avec des amis, mais il donnait beaucoup plus l’impression de jouer à un jeu Early Access en développement depuis 7 ans par Jonh Jackson dans un sous-sol de San Francisco que d’un développeur Triple A comme Ubisoft.